Depuis un certain temps, Facebook montre des signes qu’il est temps de laisser le réseau social de côté. La société a été impliquée dans des scandales liés à la protection de la vie privée et confirme aujourd’hui qu’elle a téléchargé “involontairement” (et sans autorisation) la liste de contact de 1,5 million de nouveaux utilisateurs de la plateforme depuis mai 2016.
Cette information fait suite à l’annonce que Facebook a demandé aux utilisateurs de fournir des mots de passe dans leurs e-mails pour confirmer leur identité, au lieu de se contenter d’envoyer un lien de confirmation ou un SMS avec un code de vérification, comme cela se fait habituellement.
Avant d’admettre qu’il ne s’agissait pas d’une des meilleures pratiques et d’abandonner cette méthode de vérification, l’initié s’est inscrit au service avec un faux compte et a fait une capture d’écran du processus. Facebook demande d’abord le mot de passe de l’e-mail d’inscription et après que l’utilisateur se soit connecté, sans autorisation ou consentement préalable, une boîte de dialogue “Importation de contacts” apparaît ? et il n’y a aucun moyen d’annuler la progression.
Facebook a déclaré que les courriels étaient supprimés et que les personnes concernées en seraient informées. “Les gens peuvent également gérer les contacts qu’ils partagent avec Facebook sur la page des paramètres”, a déclaré un porte-parole du réseau social au Business Insider.
Quand la vie privée ?
2018 a été terrible pour Facebook en termes de vie privée, mais le retournement de situation dans ce domaine n’a pas changé avec l’arrivée de 2019. Après que Mark Zuckerberg ait déclaré sur son Facebook que la plateforme se concentrerait davantage sur la vie privée, il a été révélé que l’entreprise stocke des centaines de millions de mots de passe en texte clair, visibles par n’importe lequel des 20 000 employés.
Après avoir affirmé qu’il n’y avait pas de fuites de ces données, deux bases de données sans protection et contenant 540 millions de données d’utilisateurs ont été exposées sur Internet. Ces bases de données contenaient des informations telles que des commentaires, des goûts, des réactions, des noms d’utilisateurs, des listes d’amis, des fiches d’intérêt, des photos, des historiques d’enregistrement et même des mots de passe en texte clair.
J’ai arrêté de parier mes jetons sur la confidentialité de Facebook depuis un moment, et je ne suis peut-être pas le seul : une enquête menée par Datafolha montre que le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux en France a baissé.