Par une terrible coïncidence, après que Nikolas Sarzoky, homme politique et mari chanceux de l’ancienne mannequin et chanteuse Carla Bruni, ait quitté son poste de président de la France, la politique du pays en matière de piratage des réseaux a pris un léger tournant. Si la lutte contre les téléchargements illégaux était auparavant difficile, avec François Hollande aux commandes du pays des Gaulois, la lutte contre les téléchargements illégaux est désormais considérée comme un “gaspillage d’argent” par les autorités locales.
En 2009, après un effort politique considérable de la part de la présidence de la République, une loi controversée, la “loi des trois coups”, est entrée en vigueur en France. Elle permet à un internaute de voir sa connexion réseau coupée s’il est accusé d’avoir téléchargé à trois reprises des contenus illégaux sur le réseau. Dans une interview au magazine Le Nouvel Abservateur, la nouvelle ministre de la culture, Aurélie Filippetti, a déclaré que jusqu’à présent, la mesure a été “coûteuse” et “ne remplit pas sa mission”.
A propos de l’Hadopi (l’organisme qui surveille le piratage sur le réseau français), Filippetti a déclaré : “Je ne sais pas ce qu’il adviendra de cette institution, mais une chose est claire : il n’a pas rempli sa mission en empêchant les téléchargements illégaux. En termes financiers, nous dépensons 12 millions d’euros par an pour que 60 agents envoient 1 million de courriels”. Une étude réalisée quelque temps après l’adoption de la loi a déjà montré qu’elle était inefficace.
Il a poursuivi en disant qu’il avait l’intention de réduire le financement de l’Hadopi pour l’année prochaine : “Je préfère diriger les fonds vers des choses qui se sont avérées utiles. Il a également rappelé que le texte de la loi actuelle devrait être révisé à l’avenir, notamment en modifiant le passage qui donne à l’agence le pouvoir de déconnecter les pirates du web. “La suspension de la connexion semble être un pas disproportionné vers l’objectif de réduction de la piraterie”, dit-il.
Selon le ministre, la nouvelle loi “envisagera des changements dans la pratique de l’utilisation du contenu culturel numérique” et “protégera les droits des créateurs de contenu dans un cadre plus large qui traite la culture différemment des autres types de produits commerciaux”.