Le plus grand réseau social de la planète a été indisponible aujourd’hui pendant un peu plus de 30 minutes. Les internautes qui ont essayé d’accéder à Facebook ont trouvé ce message : “Désolé, quelque chose s’est mal passé. Nous nous efforçons d’y remédier le plus rapidement possible” (notre traduction). C’est le plus grand black-out de Facebook en quatre ans. Et ce qui est intéressant, c’est que vous ne l’avez même pas remarqué, parce que vous dormiez.
Les services Facebook étaient indisponibles à partir de 4h53 (heure de Paris), ne reprenant le travail qu’à 5h24.
“Ah ça, mais qui s’en soucie ?” Eh bien, Facebook compte plus d’un milliard d’entrées ces jours-ci. De plus, son login social est utilisé pour accéder à un tas d’autres applications et services, comme la populaire application de rencontre ( !) Tinder.
L’effet a été minime ici en France, mais vous pouvez le rechercher sur Internet : de nombreuses personnes qui ont quelques fuseaux devant nous se sont plaintes de la situation. À savoir : Royaume-Uni, Pays-Bas, Thaïlande, Hong Kong, Japon et Australie.
Les sites d’information sont ceux qui ont le plus souffert. Comme les réseaux sociaux prennent de l’importance dans la vie matinale des gens, c’est précisément à cette période que certains journaux et magazines publient les reportages les plus pertinents de la journée, pour ensuite les partager avec les fans sur Facebook. Le Guardian, d’Angleterre, a même publié le graphique ci-dessous. Remarquez comment le nombre de lecteurs provenant du réseau social a chuté à l’approche de 9 heures du matin au Royaume-Uni.
Curieusement, les internautes qui ont trouvé les ânes dans l’eau se sont précipités sur d’autres sites sociaux. Twitter, en particulier, doit célébrer l’augmentation de l’audience à cette période.
Il y a des rumeurs selon lesquelles même Google+ est devenu un peu plus occupé pendant cette période.
Après tous les problèmes, les représentants de Facebook se sont manifestés pour s’excuser. Ils ont également déclaré que le service a été complètement rétabli. Les raisons de l’effondrement du réseau social n’ont pas été révélées.
