La Nintendo Switch a atteint ses premiers acheteurs vendredi (3). Bien sûr, iFixit, un site web spécialisé dans le déblocage de l’électronique, s’est déjà chargé de donner un bon coup d’oeil à l’intérieur de la nouvelle console. Surprise : il est facile à démonter et la plupart de ses composants peuvent être remplacés par les utilisateurs eux-mêmes.
Tout d’abord, venons-en aux chiffres : le Switch est équipé d’un processeur Nvidia sur mesure pour Nintendo (probablement basé sur Tegra X1), de 32 Go de mémoire flash eMMC de Toshiba et de 4 Go de mémoire LPDDR4 de Samsung (en avez-vous aussi trouvé beaucoup ?). L’écran LCD de 6,2 pouces a une résolution de 1280×720 pixels et peut être facilement retiré par l’utilisateur.
La batterie au lithium a une capacité de 4 310 mAh et, selon Nintendo, peut durer entre 2,5 et 6,5 heures ? dans les critiques de The Legend of Zelda : Breath of the Wild, des sites web étrangers ont commenté que l’autonomie avec le jeu est d’environ trois heures. Les deux Joy-Con ont des batteries de 525 mAh chacune et peuvent durer jusqu’à 20 heures sans être rechargées.
Le taux de réparabilité, qui mesure la facilité avec laquelle on peut réparer un produit, était de 8/10 pour le Nintendo Switch. C’est une très bonne note pour une électronique aussi compacte sortie en 2017 : les smartphones comme le Galaxy S7 Edge obtiennent une note de 3/10 en raison de l’excès de colle et de la forte possibilité d’endommager le produit lors du démontage, et le MacBook de l’année dernière obtient une note de 1/10.
Selon iFixit, la console a gagné des points pour avoir la plupart de ses composants fixés avec des vis (et non de la colle, comme c’est le cas pour la plupart des gadgets) et des pièces telles que le lecteur de cartouches, les piles et le connecteur du casque d’écoute entièrement modulaires, permettant le remplacement par l’utilisateur.
