Les deux premiers smartphones avec Firefox OS, destinés aux développeurs, sont sortis aujourd’hui. Le fabricant est Geeksphone, qui est espagnol et sort du circuit des fabricants traditionnels. Les appareils disponibles, le Keon de base et son grand frère Peak, peuvent être achetés en ligne avec expédition dans le monde entier.
Firefox OS, anciennement appelé Boot to Gecko, est l’incursion de Mozilla dans le monde des appareils mobiles, avec un système d’exploitation basé sur le noyau Linux et son propre cadre. Les applications peuvent être développées en HTML5, JavaScript et API web.
Keon est livré avec le matériel le plus modeste : 4 Go de stockage interne, écran de 3,5 pouces (320×480 pixels), processeur monocœur Qualcomm de 1 GHz, appareil photo de 3 mégapixels et 512 Mo de RAM. Le prix est de 91 euros (environ 240, au taux de change actuel), plus les frais supplémentaires.
Le deuxième appareil, appelé Peak, est doté d’un écran de 4,3 pouces légèrement plus grand (960×540 pixels) et d’un processeur double cœur de 1,2 GHz, de 512 Mo de RAM, d’une caméra arrière de 8 mégapixels et de 4 Go de mémoire interne pour 149 euros ( 390).
Les deux ont des fentes pour cartes microSD. Il convient de rappeler que la version de Firefox OS intégrée dans les appareils est Developer Preview, avec d’éventuels bogues et fonctions qui restent à ajouter. Au moment de la publication de ce billet, le site de vente en ligne était hors ligne, mais la promesse est qu’ils seront bientôt de retour.
Nous avons essayé Keon lors de la Campus Party cette année :
Firefox OS rejoint Ubuntu Mobile et Jolla en tant que système d’exploitation mobile de nouvelle génération. Y a-t-il encore de la place pour de nouveaux systèmes d’exploitation mobiles dans un marché dominé par iOS et Android ? Des sociétés anciennes comme BlackBerry et Microsoft continuent de courir après le temps perdu en entrant en dernier sur le marché. Des facteurs tels que l’écosystème des applications et la qualité du matériel sont aujourd’hui essentiels au succès d’une plateforme.
Et vous, prendriez-vous le risque d’acheter l’un d’entre eux ?
