Avec la fin du bouton “Home”, le lecteur d’empreintes digitales a disparu des iPhones et iPads de 2018, mais il pourrait revenir à l’avenir : Apple a déposé un brevet qui démontre que le Touch ID fonctionne comme une forme alternative d’authentification en conjonction avec la technologie de reconnaissance faciale Face ID.
Enregistré en janvier en Europe et publié le 13 décembre, le brevet a été découvert par Apple et montre un iPhone (encore de conception ancienne) avec l’écran Face ID affichant le message “Face not recognized”. Il est donc possible d’utiliser l’empreinte digitale pour s’authentifier sur une page web de Safari et enfin entrer le mot de passe.
Le document d’Apple indique que les techniques d’authentification biométrique sont généralement lourdes, citant comme exemple la reconnaissance faciale en deux dimensions, qui exige que l’utilisateur aligne son visage de la même manière lors de l’enregistrement et à chaque authentification. Pour cette raison, la société a choisi Face ID avec la caméra TrueDepth, qui scanne le visage sous différents angles et augmente les chances de succès.
La possibilité d’une fonction d’authentification biométrique dans Apple Watch est également ouverte. Un passage révèle : “ces méthodes et interfaces réduisent également le nombre de frappes inutiles, non pertinentes ou répétitives nécessaires dans les appareils informatiques tels que les smartphones et les montres intelligentes”. Actuellement, la montre est dotée d’une fonction qui vous oblige à saisir un mot de passe lorsque vous la retirez de votre poignet.
Bien sûr, un brevet ne signifie pas qu’un produit sera lancé ou même qu’il est en cours de développement ? il se peut que nous ne voyions jamais un iPhone avec une identification par le visage et une identification par le toucher en même temps. Mais c’est quelque chose que d’autres entreprises ont fait : le Huawei Mate 20 Pro possède un lecteur d’empreintes digitales sous l’écran et un capteur de reconnaissance faciale en 3D sur le même appareil ; Samsung, même en déployant le lecteur d’iris sur les smartphones les plus chers, n’a pas abandonné l’ancienne méthode.
Et bien que cela semble inutile en France, l’idée peut fonctionner dans certains pays. Dans les endroits plus froids, les gens portent peut-être des gants et le lecteur d’empreintes digitales ne fonctionne pas correctement, alors la reconnaissance faciale entre en jeu. Dans les cultures islamiques, par exemple, où les femmes portent des burkas couvrant leur visage, il ne sera pas possible de lire les points sur le visage, mais les doigts seront libres d’être lus par le capteur.
