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Le Samsung Galaxy S II se distingue des autres concurrents

Les fabricants de téléphones portables ne fabriquent un successeur à un certain modèle d’appareil que si celui-ci a été bien accueilli sur le marché. Le Galaxy S entre certainement dans cette catégorie, puisque Samsung a décidé de lancer le Galaxy S II. Il est sorti récemment en France, avec le même design fin et les mêmes spécifications matérielles puissantes à l’extérieur, pour contrecarrer son modèle précédent.

Néanmoins, avec l’augmentation du nombre de modèles fonctionnant sous Android 2.3 Gingerbread, le Galaxy S II doit se démarquer d’une manière ou d’une autre pour que votre choix en vaille la peine. J’ai passé une semaine avec lui pour découvrir ce que l’appareil offre pour se démarquer dans la foule. Voir ci-dessous pour mes conclusions.

Écran et conception

Vous remarquerez tout de suite que l’écran du Galaxy S II est plus grand que celui de tous les smartphones auxquels vous êtes habitués. En fait, c’est un peu exagéré. Mais on en profite encore bien. Samsung a utilisé la technologie Super AMOLED Plus, qui peut être plus lumineuse que ses prédécesseurs tout en étant plus efficace sur le plan énergétique.

Cette régulation de puissance fonctionne d’ailleurs bien grâce au capteur de lumière ambiante de l’appareil et aux personnalisations de Samsung en matière d’économie d’énergie. Ce deuxième élément est si efficace que lorsque la batterie est épuisée, l’écran devient si sombre qu’il est presque impossible de voir quoi que ce soit dessus. Il perd aussi un peu de visibilité lorsqu’il y a réflexion de la lumière du soleil, mais rien qui ne vous empêche de voir l’écran.

Si l’on laisse de côté l’écran, l’autre élément de design qui s’y distingue est l’épaisseur. Avec ses 8,5 mm, la Galaxie S II est très mince. Assez mince pour être jeté dans n’importe quelle poche et facilement oublié. Ses bords arrondis assurent une bonne prise en main, mais le bouton de veille/réveil sur le côté peut faire que l’écran s’éteigne par accident plus que d’habitude.

De l’autre côté se trouvent les boutons de volume et au-dessus de l’écran se trouve la prise pour casque d’écoute à côté d’un microphone antibruit, qui est connecté par défaut sur tous les appels. Le haut-parleur se trouve à l’arrière du téléphone et, en bas, se trouve le câble pour la connexion USB et l’alimentation.

Il va sans dire que l’arrière de l’appareil, et plus particulièrement le couvercle de la batterie, ne m’a pas beaucoup plu, n’est-ce pas ?

Interface et navigation

Sur cet écran peu spectaculaire se trouve la version 3.0 4.0 de l’interface TouchWiz de Samsung, qui a été considérablement améliorée grâce aux commentaires des clients de l’entreprise. L’organisation des widgets a été facilitée, de même que la gestion des écrans initiaux, auxquels on peut accéder en tapant sur la pince.

En plus d’afficher par défaut les raccourcis pour économiser l’énergie, Samsung a également placé cinq d’entre eux dans la zone de notification pour un accès rapide. Mais l’innovation en matière d’interface réside en fait dans l’utilisation du capteur de l’accéléromètre. Vous pouvez passer d’un écran à l’autre d’un léger mouvement du téléphone vers la gauche ou la droite ou, avec deux doigts sur l’écran, zoomer sur n’importe quelle image en inclinant le téléphone vers l’avant ou vers l’arrière.

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La navigation dans le navigateur Android standard se fait sans beaucoup de défauts. Adobe Flash est installé, vous pouvez donc interagir avec ce type de contenu si vous le souhaitez. Vous devez juste vous rappeler d’activer les plugins dans votre navigateur d’abord. Et pas seulement des animations et des jeux, le navigateur a également fait tourner des vidéos Flash sur YouTube sans aucune lenteur notable. Mais déjà ouvrir un site flash en s’attendant à une baisse sensible de la durée de vie des piles.

La méthode standard de saisie de texte est le Swype, déjà connu, qui est un peu plus facile à utiliser en raison de la taille plus grande de l’écran. Oh, et un bonus pour ceux qui aiment partager des captures d’écran sur Android : ce modèle est également livré avec une capture d’écran native. Il suffit d’appuyer simultanément sur le bouton “Home” et “sleep” pour capturer une image, qui est enregistrée dans la galerie.

Multimédia

Pour profiter de tous les écrans de 4,27 pouces, rien de tel qu’un bon lecteur multimédia. Bien que Samsung livre cela sur le Galaxy S II, cela n’a rien de spectaculaire. Il s’agit du même lecteur Android standard, avec prise en charge de plusieurs formats vidéo comme DivX, MP4 et MKV. Ce dernier, le format le plus utilisé pour les vidéos haute définition, a également fonctionné sans faille, tirant pleinement parti du processeur double cœur.

Le soutien à la musique reste le même, rien d’innovant ici. Vous pouvez faire passer les chansons de droite à gauche et vice-versa en faisant glisser votre doigt pour les rendre. Un problème que cette version d’Android a toutefois résolu est le mélange de couvertures d’albums et l’incapacité d’Android à détecter les balises ID3 dans les fichiers m4a.

Les écouteurs fournis avec l’appareil laissaient un peu à désirer en termes de qualité audio, la fonction principale de cet accessoire. Ils peuvent même être bien conçus et être livrés avec trois tailles de caoutchouc pour les écouteurs intra-auriculaires, mais le son qui en sort est étouffé et faible, même avec un volume élevé.

Un haut-parleur situé à l’arrière de la Galaxy S II a pour rôle de jouer les sons des médias affichés à l’écran, mais il ne le fait pas de manière exceptionnelle. C’est un bon orateur et rien de plus que cela.

Caméra

Tout comme son prédécesseur, l’appareil photo pèche encore lorsqu’il s’agit de photos en basse lumière. Même avec l’option photo de nuit activée, l’image présentait encore beaucoup de granulation. Cet effet a été répété en mode de capture vidéo. Le flash LED de l’appareil aide même, mais ce n’est pas suffisant.

Mais lorsque la lumière est suffisante, l’appareil photo dépasse les attentes, ce qui est difficile à faire en termes de capteurs CMOS utilisés dans les téléphones portables. La qualité d’image est ce que vous attendez d’un appareil photo de 8 mégapixels, mais pas d’un appareil photo de 8 mégapixels sur un téléphone portable. Voici quelques exemples de photos.

Un autre point fort est la caméra frontale, utilisée dans les applications de vidéoconférence. Il a une qualité de 2 MP, donc il est aussi bon pour tous les autoportraits que vous pourriez vouloir faire lorsque vous rencontrez une célébrité.

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Le mode vidéo est un autre facteur qui impressionne. La qualité de la caméra lui permet d’enregistrer jusqu’à 1080p, ce qui génère une vidéo de 1920 x 1080 pixels, ce que nous ne sommes pas habitués à voir sur les téléphones portables de nos jours.

Connectivité et accessoires

Le Galaxy S II prend en charge les réseaux 3G et WiFi aux normes b, g et n. La fonction de routeur, qui distribue la connexion 3G à d’autres appareils via le WiFi, est déjà standard sur Android 2.3. La configuration est simple mais échoue à un moment donné : il n’y a nulle part où l’on puisse voir la liste des appareils connectés.

À propos du GPS, certains disent qu’il a le même défaut que son prédécesseur, à savoir être imprécis et lent à rechercher les signaux satellites. J’ai vécu une expérience très variée. Certaines fois, les applications utilisant le GPS mettaient beaucoup de temps à me trouver, tandis que d’autres s’ouvraient déjà avec mon point clignotant sur la carte. Et ce, avec le réseau de données en marche et en arrêt.

Pour la connexion à l’ordinateur et le transfert de données, il existe trois alternatives. La norme est par le biais de Samsung Kies. Il a été mis à jour au fil des mois et on peut dire qu’à chaque nouvelle version, il ressemble davantage à l’iTunes d’Apple. Mais au lieu de copier les bonnes choses, Samsung a aussi copié les mauvaises.

Tant en termes de design que de lenteur, le Samsung Kies est un monstre. Parfois, le programme s’est arrêté ou m’a laissé attendre plus que d’habitude pour reconnaître le téléphone, même avec les pilotes déjà installés. Mais c’est un mal nécessaire si vous voulez regarder des films ou écouter de la musique sur l’appareil.

Heureusement, il existe une alternative, qui est proposée même par Samsung. Il s’agit de Kies Air, une application qui vient dans le Galaxy S II et qui permet le transfert direct de fichiers via le WiFi. Elle n’est pas aussi rapide que la connexion par câble et nécessite toujours l’installation d’une application java, mais au moins c’est quelque chose.

En plus des deux, il est possible de connecter l’appareil en mode de stockage USB, ce qui est idéal pour ceux qui aiment organiser leurs propres dossiers dans l’appareil lui-même. Il suffit de modifier un paramètre dans le menu des paramètres et d’activer le mode chaque fois que vous branchez l’appareil.

A l’intérieur du boîtier du Galaxy S II sont inclus un câble USB pour la connexion à l’ordinateur et des écouteurs, dont j’ai déjà dit qu’ils n’étaient pas vraiment idéaux. Mais Samsung vendra également une station d’accueil pour se connecter aux téléviseurs, un câble adaptateur HDMI et même des housses en cuir pour l’appareil.

Applications et jeux

La qualité d’une plateforme mobile dépend de la qualité des applications qui y sont disponibles. Et pour faire patienter les nouveaux propriétaires du Galaxy S II, Samsung a inclus quelques programmes sur l’appareil. Parmi elles, on trouve l’application de lecteur de livres de culture de librairie, l’application de Folha et une application de nouvelles et de météo de Samsung.

Deux autres programmes, qui à mon avis sont considérablement plus utiles que ceux mentionnés ci-dessus, sont l’éditeur d’images et l’éditeur vidéo. Ils sont même très simples à utiliser, mais n’attendez pas d’eux un montage professionnel.

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En ce qui concerne les jeux, Galaxy S II pourrait être mieux servi. Le Game Hub qui servirait de centre de ces jeux offre encore peu d’options pour l’appareil, il vaut donc mieux utiliser l’Android Market lui-même.

Une version de démonstration de Hero of Sparta est installée sur l’appareil et les graphismes sont assez décents, mais le délai de chargement d’un nouveau jeu peut rendre certains utilisateurs impatients. Comme le processeur utilisé dans le Galaxy S II est un propriétaire de Samsung, ne vous attendez pas à voir des jeux optimisés pour le Tegra 2 de Nvidia fonctionner sur cet appareil.

Batterie

S’il y a un point de perfection en termes de durée de vie des piles, je peux dire qu’avec le Galaxy S II, Samsung s’en est rapproché au maximum. La batterie de l’appareil n’est rien moins qu’exceptionnelle, ce qui m’a un peu surpris en raison de son écran non gigantesque et de son puissant processeur.

Avec une utilisation modérée du WiFi et de la 3G, peu d’appels et occasionnellement un SMS ou un autre message, le Galaxy S II a réussi à survivre pendant deux jours d’affilée avant de devoir être branché dans la prise, avec 10 % de batterie restante.

Avec un peu de recherche, j’ai découvert pourquoi : Samsung a optimisé le processeur de l’appareil pour qu’il fonctionne à pleine puissance lorsqu’il effectue plusieurs tâches alors qu’en mode veille, il est déverrouillé. En outre, son capteur de lumière ambiante régule également très efficacement la luminosité de l’écran.

De l’autre côté du spectre, le résultat est tout à fait différent mais toujours impressionnant. En utilisant le Galaxy S II avec des activités intenses de la 3G, du GPS, des puces BlueTooth et en continuant à jouer de la musique sur les téléphones, la batterie a duré presque 6h avant d’avoir besoin d’être rechargée. Une performance qui éloigne beaucoup ce modèle des autres appareils Android.

Points négatifs

  • Prix élevé ;
  • Mauvais appareil photo pour les prises de vue de nuit ;
  • Des écouteurs qui laissent à désirer.
  • Points positifs

  • Un bon appareil photo pour les photos et les vidéos avec de la lumière ;
  • Un écran spectaculaire ;
  • Grande autonomie de la batterie.
  • Conclusion

    Avec un coût 1,8 mille en moyenne chez les opérateurs de franchise et 2 mille dans les magasins en ligne, Galaxy S II est encore un peu en dehors de la réalité financière des franchisés, quelles que soient les possibilités de financement. Mais il existe des options pour ceux qui veulent échapper à cette valeur élevée, ce qui implique de vendre leur âme : signer un contrat avec un opérateur pour 12 mois et obtenir une réduction sur le prix.

    Au début de l’examen, j’ai dit que le Galaxy S II devait se démarquer de la foule des appareils Android. Et c’est précisément ce qu’il fait grâce à la combinaison de son écran, de son appareil photo et de l’autonomie de ses piles. De plus, cela prouve que Samsung apprend de ses erreurs et propose des appareils Android de plus en plus puissants sans oublier qu’ils doivent durer longtemps.

    La galaxie S II n’est pas parfaite, elle a des défauts et peut être améliorée. Mais celui qui choisit de payer le prix de cet Android, prend sans doute le meilleur du marché français aujourd’hui.

  • A propos de l'auteur

    Zineb

    Enseignante en lycée, je m'intéresse à tout ce qui touche aux nouvelles technologies. #teamMac sur PerlmOl (je ne me sépare d'ailleurs jamais non plus de mon Iphone).

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