Il est difficile de comprendre pourquoi le service VoIP le plus populaire au monde a mis autant de temps à atteindre le service Android, mais l’important est que Skype est maintenant là, prêt à être utilisé par ceux qui ont des smartphones avec le système d’exploitation de Google.
En fait, tous les propriétaires d’Android ne pourront pas utiliser le Skype. Encore une fois, nous sommes confrontés à ce vieux problème de fragmentation de la plate-forme. L’application VoIP ne fonctionne que sur les appareils fonctionnant avec la version 2.1 du système ou une version supérieure.
En d’autres termes, surtout dans les pays où les fabricants et/ou les opérateurs ne se soucient guère de mettre à jour les combinés de leurs clients (cof, cof, France, cof), il se peut que ceux-ci attendent Skype et ne puissent utiliser l’application que lorsqu’ils achèteront leur prochain smartphone.
Sans compter que nous sommes les seules victimes des compagnies de téléphone, aux États-Unis, il y en a un peu trop : là-bas, dans le pays de l’Oncle Sam, il ne sera possible de passer des appels que par une connexion Wi-Fi. Dans le reste du monde, Skype pour Android permettra de passer des appels (à la fois vers Skype et vers des numéros traditionnels) même via une connexion 3G.
Et une autre liste de difficultés rencontrées : actuellement, Skype ne fonctionne pas sur Samsung Galaxy S (mais Skype promet de corriger cela à l’avenir), et n’est pas non plus disponible sur le marché chinois des appareils Android. Et il n’est pas non plus disponible sur l’Android Market japonais. Et il ne fonctionne pas sur les appareils dont la résolution est inférieure à 480×320 pixels.
A part cela, tout va bien.
