Les processeurs ARM se trouvent à l’intérieur des smartphones et d’une multitude d’autres appareils. Mais avez-vous déjà pensé à une puce dont la technologie de marque entrerait dans la tête d’une personne, littéralement ? Car sachez qu’ARM a conclu un accord avec le Center for Neural Engineers (CSNE) de l’Université de Washington pour développer des implants cérébraux.
Cela ressemble à ces idées que l’on trouve dans la science-fiction. Si vous allez dans cette direction, vous pouvez penser à une telle invention en augmentant la capacité de raisonnement d’une personne ou en lui donnant une capacité inhumaine.
Mais ce n’est pas du tout ça. L’objectif est plus noble, du moins au début. L’implant pourrait être utilisé pour qu’une personne paraplégique ou tétraplégique puisse contrôler un exosquelette robotisé par la pensée, par exemple. De même, un individu ayant subi une amputation d’un membre pourrait donner des ordres mentaux pour faire bouger une prothèse.
L’idée est complexe, mais l’explication est simple : la puce fonctionnerait comme une sorte d’interprète bidirectionnel, capable d’analyser des signaux cérébraux très discrets pour les transformer en commandes numériques pouvant être interprétées par une prothèse.
Dans le même temps, la puce permettrait le contraire. Ainsi, une prothèse qui a une peau artificielle pourrait avertir la personne qu’elle est touchée, par exemple. En outre, les implants pourraient aider les chercheurs à recueillir des informations précieuses sur l’évolution de problèmes tels que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
C’est quelque chose pour l’avenir, certes, mais un avenir pas trop lointain : des recherches sont déjà en cours sur l’utilisation d’implants cérébraux et même de peau artificielle. Nous ne parlons pas de quelque chose de nouveau sur le plan conceptuel, seule la partie viable manque, pour ainsi dire. C’est là que le partenariat d’ARM avec le CSNE peut faire la différence.
Il y a peu de détails sur cette initiative, mais on sait qu’ARM dispose déjà de quelques prototypes d’implants basés sur Cortex-M0, une puce de 32 bits et de très faible consommation qui est considérée comme le plus petit processeur de la marque aujourd’hui.