L’organisation internationale SATA (SATA-IO), l’entité responsable des spécifications de la Serial ATA, a publié cette semaine les détails de la révision 3.2 de la technologie. La nouveauté, plus qu’équitable, est axée sur l’amélioration du SATA pour une utilisation dans les disques SSD.
À cette fin, l’une des nouveautés de la nouvelle spécification est la compatibilité avec la norme microSSD, qui fait référence aux minuscules disques SSD à puce unique normalement appliqués dans les solutions de stockage embarquées.
Une autre nouveauté est le support DevSleep, une technique qui permet au SSD d’entrer en mode de quasi-arrêt. Dans ce cas, il n’y a qu’un très faible niveau d’alimentation électrique, suffisant seulement pour que le dispositif soit “réactivé” immédiatement (ou presque).
SATA 3.2 se distingue également par sa prise en charge de la fonctionnalité SATA Express, qui permet, par exemple, à une carte mère d’avoir un connecteur SATA sur une interface PCI Express, afin qu’un périphérique de stockage compatible puisse profiter de sa vitesse. On estime que SATA Express peut faire en sorte que la transmission de données atteigne 16 Gb/s.
Oui, car malgré tant de nouveautés, le SATA 3.2 “pur” n’apporte pas de progrès en matière de vitesse : en tant qu’évolution du SATA 3.0, son débit maximal de transmission de données est limité à 6 Gb/s.
Parmi les autres caractéristiques de SATA 3.2, on peut citer
Comme prévu, SATA 3.2 maintient la compatibilité avec les appareils basés sur les versions précédentes de la technologie. Ainsi, vous pouvez par exemple connecter un disque dur SATA 3.0 à une carte qui a la nouvelle spécification. En revanche, seuls les dispositifs de stockage compatibles SATA 3.2 pourront bénéficier des caractéristiques de cette spécification.
SATA-IO n’a pas donné d’estimation de la date à laquelle les premiers appareils basés sur SATA 3.2 arriveront sur le marché. Ce détail et d’autres seront peut-être révélés lors du Sommet sur la mémoire flash, qui se tiendra du 13 au 15 août 2013 aux États-Unis.