Voici comment cela fonctionne : Facebook passe en revue les amis avec lesquels vous n’avez pas parlé depuis un certain temps et, dans une colonne à droite de votre page d’accueil, vous suggère d’écrire un message sur l’un de leurs murs. Il se trouve que, prouvant une fois de plus la validité de la loi de Murphy, plusieurs utilisateurs ont été invités à reprendre contact avec leurs ex-petits amis, leur conjoint actuel(que vous rencontrez chez vous tous les soirs), ou pire, avec un ami décédé. Une recherche rapide sur Twitter montre, dès la première page, plusieurs personnes qui ont été attristées par la suggestion de parler à ce vieil ami qui est mort il n’y a pas longtemps.
Max Kelly, directeur de la sécurité de Facebook, a commenté le blog de l’entreprise. Il a partagé l’histoire de la perte d’un ami de deux décennies qui a également travaillé sur Facebook. Ce fait a conduit toute l’entreprise à organiser une réunion, d’où la question suivante : quelle attitude adopter face au profil de l’ami décédé.
“Quand quelqu’un nous quitte, il ne quitte pas notre mémoire ni notre réseau social. Pour refléter cette réalité, nous avons créé le concept de profils “commémoratifs” comme un lieu où les gens peuvent stocker et partager leurs souvenirs de ceux qui sont partis”, a déclaré M. Kelly.
Ces profils apparaissent lorsqu’une personne décède et que Facebook est contacté (avec une preuve de décès) et que le compte devient un mémorial. Le profil n’est alors visible que par les amis et contient des informations privées comme les coordonnées et les mises à jour de statut. En créant un compte mémorial, on évite qu’il n’apparaisse dans la zone de suggestion et que quiconque ne s’y connecte à l’avenir, mais on le conserve pour que les amis puissent écrire des messages sur leur mur en mémoire. [WSJ]
