Pour fournir une localisation plus précise sur les cartes, qu’il s’agisse de la version web ou des applications mobiles, le Google parcourt et stocke les emplacements de certains réseaux WiFi. Certaines institutions de protection de la vie privée, notamment en Europe, n’ont pas apprécié cette marche à quatre pattes, qui a généré une énorme révolte. Pour cette raison, Google a annoncé cette semaine qu’il offrira aux propriétaires de réseaux sans fil la possibilité d’empêcher le suivi. Mais ils vont le faire au moyen d’une gambiarra.
Dans un article intitulé “Plus de choix pour les propriétaires de points d’accès sans fil” sur le blog officiel, Google affirme que quiconque ne souhaite pas que son réseau WiFi soit suivi et inséré dans sa gigantesque base de données peut faire quelque chose de simple : ajouter un “_nomap” à la fin du nom (SSID) du réseau. Si le réseau porte le nom de “Réseau personnel d’untel”, par exemple, il doit devenir “Réseau personnel d’untel_nomap” pour que Google n’enregistre pas votre position.
En plus de cette suggestion, Google dit aussi qu’il espère qu’à l’avenir cette gambiarra deviendra un standard pour les autres sociétés de suivi. En d’autres termes : non seulement le géant du web s’attend à ce que _nomap soit largement adopté par les propriétaires de réseaux sans fil, mais il s’attend également à ce que d’autres services cartographiques, tels que Bing Maps et autres, utilisent cet attribut pour ne pas suivre les réseaux non plus. Un peu d’arrogance, peut-être ?
Personnellement, je n’ai aucun problème avec le suivi par Google de l’emplacement de mon réseau sans fil, de son nom, ni même de son adresse MAC. Après tout, si elle n’était pas liée au nom d’une personne en particulier, quel est le problème ? Si ces données fuient ou tombent entre de mauvaises mains, quel mal peut-il y avoir ? Mais il ne semble pas que les Européens soient trop attentifs à la logique dans ce cas.
