Microsoft a annoncé aujourd’hui qu’il fera payer l’accès à l’API de recherche de Bing. Cette API est mise en œuvre par les développeurs dans des programmes qui utilisent d’une manière ou d’une autre le moteur de recherche de Microsoft pour afficher les résultats de recherche. A partir d’une date indéterminée ( !), le géant de Redmond prévoit de faire payer 40 euros par mois, ce qui permettra de faire 20 000 demandes de recherche pour Bing. Ce montant sera facturé aux promoteurs par Azure Marketplace.
“Ah, si Microsoft fait payer tout cela, j’utiliserai Google qui est gratuit !”, pensera ce développeur mal informé. Celui qui pense que Google ne fait pas payer l’accès à son API de recherche se trompe (en partie). 100 requêtes vers son API de recherche sont gratuites, mais le fait est que Google facture encore plus que Microsoft : 5 euros pour mille requêtes, ce qui équivaut à 100 euros toutes les 20 000 requêtes. Yahoo facture 80 cents par mille demandes et 16 euros par 20 mille demandes.
Jusqu’à ce que Microsoft choisisse la date de la transition finale, les développeurs peuvent continuer à utiliser l’API de recherche Bing librement, sans être facturés. Et pour encourager la migration, la société affirme que l’API de recherche 2.0 de Bing apportera de nouveaux résultats, une meilleure pertinence et davantage de possibilités de monétisation. Les développeurs peuvent soit accepter l’idée, soit migrer vers l’option la moins chère, qui est Yahoo. Mais par souci de pertinence dans leurs résultats de recherche, je vais leur dire qu’ils choisiront de payer pour Bing.