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NetMovies ne veut plus concurrencer Netflix

NetMovies a fait ses débuts en tant que service de location de DVD en ligne par abonnement mensuel. Afin de se montrer capable de s’adapter aux nouveaux temps, vers 2010, la société a commencé à proposer des films en streaming. Aussi, elle pourrait : il fallait faire face à l’arrivée de Netflix en France. Mais la stratégie n’a pas fonctionné, à tel point que NetMovies ne veut plus être considéré comme un concurrent de l’entreprise américaine.

L’information provient du journal Estadão, qui a constaté que les principaux investisseurs de NetMovies – les groupes Ideiasnet, Tiger Global et Topel – ont fait faillite et ont cédé le contrôle de l’entreprise à un employé jusque-là pratiquement “baisé les mains”, c’est-à-dire sans rien exiger en retour. Dans le cadre de la nouvelle orientation, il s’agit maintenant de se concentrer sur le modèle qui a permis la création de la société : le système de location de DVD et de Blu-ray déjà mentionné.

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L’idée n’est pas mauvaise : avec un abonnement mensuel de 18,90 euros, l’utilisateur reçoit chez lui des DVD ou des Blu-rays de la collection de la société de plus de 35 000 films, sans délai de retour fixe. Mais il y a deux problèmes ici : 1) même dans les villes desservies, les zones de couverture sont limitées et la qualité du service a fortement baissé ces dernières années ; 2) maintenant les balles, l’intérêt pour la location de supports physiques a chuté de façon spectaculaire, pas étonnant que la société de location au coin de votre maison ait fermé.

Seulement, dans la phase actuelle, soit NetMovies le fait, soit il ferme. La situation y est si mauvaise que cela fait des mois que leurs publicités ont disparu d’Internet, que l’entreprise n’a apparemment plus de bureau de presse et que même leur page de fans sur Facebook est abandonnée. Au moins, les plaintes dans Reclame Here reçoivent une réponse.

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Renoncer à concurrencer Netflix est logique si l’on tient compte du fait qu’il n’est pas facile (et bon marché) d’accorder des licences à des productions pour monter une collection respectable (même pour Netflix, dont la branche de franchise est loin du nombre de films dans la version américaine). De plus, il est nécessaire d’investir dans une technologie capable de faciliter les détails de l’Internet en France. Mais sans investisseurs, il n’y a pas de capitaux pour l’un ou l’autre.

Malgré tout, NetMovies continuera à offrir le streaming, mais de façon beaucoup plus légère : l’idée, selon le nouveau directeur de la société, est de servir le public qui aime les “films d’art”. La déclaration rappelle à ces célébrités au chômage qui disent avoir de nouveaux projets en tête ; de toute façon, il n’y a pas de mal à espérer que la stratégie actuelle fonctionne. Il serait dommage de voir NetMovies disparaître de la carte.

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A propos de l'auteur

Bernard

Actuellement responsable informatique dans une PME, je bosse dans le domaine depuis une vingtaine d'année maintenant. Fan inconditionnel de DBZ, et de la triologie Die Hard. #teamWindows sur Perlmol !

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