Les serveurs de Trident Media Guard, une société engagée par le gouvernement français pour surveiller et combattre la piraterie sur les interwebs du pays, ont été attaqués et ont été mis hors service, rapporte la BBC.
Actif depuis 2009, ce service s’inscrit dans le cadre des efforts de la France pour empêcher ses navigateurs d’échanger des fichiers protégés par des droits d’auteur. Connu sous le nom de “The Three Strikes Act”, l’article prévoyait une surveillance générale des adresses IP des réseaux et que les utilisateurs surpris en train de télécharger illégalement seraient soumis à des amendes et recevraient trois avertissements (par lettre) avant d’être bannis du web pour une durée maximale d’un an.
Selon les informations, l’attaque a été menée par des activistes virtuels qui avaient accès à des “conseils sur la manière d’éviter une détection future”. Dans son compte Twitter, Eric Walter, chef du service anti-piraterie français, a déclaré que “les connexions de Trident Media Guard ont été temporairement suspendues.
“Toute entreprise qui souhaite fournir ce type de service doit être sûre de la solidité de sa sécurité”, a déclaré l’analyste John Walker, professeur à l’école de l’université Nottingham Trent, au réseau d’information. “C’était un accident qui attendait de se produire. On ne peut même pas appeler ça du piratage, mais de l’escroquerie”, a-t-il déclaré.
