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Top 5 : les jeux de zombies les plus connus

Le monde de la pop vit une histoire d’amour avec les zombies ces derniers temps. Certains pensent que le sujet est déjà saturé (il y a toujours ces gens, non ?), mais il semble que la vague continue, malgré les insatisfaits.

Je soupçonne que la renaissance du genre (qui a explosé dans la culture populaire gringa dans les années 1960) est due au remake de Madrugada dos Mortos (L’Aube des morts, dans le titre original), de 2004, par le réalisateur américain “visionnaire” Zack Snyder. Les citations ne sont pas ma satire ; c’est ainsi que le type est marqué par les studios de nos jours.

Depuis lors, nous avons vu plusieurs films, bandes dessinées, livres et même séries télévisées sur l’univers des morts-vivants. Et comme c’est généralement le cas, notre industrie préférée a suivi la tendance. Les zombies ont également dominé les jeux.

Mais vous allez séparer les mauvaises herbes du blé, n’est-ce pas ? Tous les jeux de zombies ne sont pas des chefs-d’œuvre, et certains, même les fans les plus obsédés du genre, ne pourraient pas en profiter. C’est pourquoi j’ai séparé cette petite liste avec certains des jeux de zombies les plus remarquables.

Tout d’abord, un avertissement : les jeux ne sont pas dans un ordre d’importance. Vous n’avez pas à commenter avec indignation que “le jeu X méritait d’être au-dessus du jeu Y”, ok ?

Un zombie a mangé mes voisins

Je pense que personne ne contestera qu’il n’y a pas de meilleure façon d’ouvrir cette liste qu’avec un classique. L’emblématique Zombie Ate My Neighbors, pour Mega Drive et SNES, a dominé les sociétés de location françaises dans les années 1990 avec tous les éléments responsables de la popularité des jeux inoubliables de l’époque ? un gameplay simple, des power-ups qui allaient de “ridiculement déséquilibré de si puissant” à “rire quand ils sont apparus dans le jeu pour la première fois”, en sifflant une musique addictive, et un style artistique très particulier.

Et nous ne devons pas oublier, bien sûr, le mode multijoueur. Ou “de deux”, comme nous l’appelions à l’époque.

Zombie Ate My Neighbors était l’une de ces rares occasions (actuellement) où Lucasarts risquait de s’essayer à l’adresse IP qui n’impliquait pas une certaine famille de Skywalkers. Il est dommage que l’habitude de ce producteur se soit limitée aux années 1990, une décennie où la liste des mauvais jeux du producteur n’était essentiellement qu’un seul jeu.

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Curieusement, Zombie Ate My Neighbors a été rebaptisé uniquement Zombies en Europe. Les gens là-bas sont généralement plus sensibles lorsqu’il s’agit de matériel pour les enfants ; ce genre de politique a coûté aux Tortues Ninja leur nom d’origine lorsqu’elle a débuté là-bas : Teenage Mutant Ninja Turtles elle est devenue Teenage Mutant Hero Turtles, car “hero” sonne moins violent que “ninja”.

Et curieusement, Zombie Ate My Neighbors n’est pas le seul jeu de cette liste qui a dû changer de nom.

Le mal des résidents

Ok, un autre classique. Comme Doom et les FPS, les frères Wright et l’avion, et France en ce qui concerne le football, Resident Evil n’a peut-être pas inventé le style d’horreur de survie (le mérite revient à Alone in the Dark, le premier jeu qui m’a vraiment donné des frissons), mais il l’a tellement élevé qu’il a fini par recevoir dans le monde entier les lauriers de la création. D’ailleurs, le terme même d'”horreur de la survie” a été inventé par Resident Evil.

Le Resident Evil est arrivé à une époque où les jeux commençaient à devenir plus profonds, plus cérébraux. Cela se reflétait dans le jeu sous la forme d’innombrables énigmes (qui nécessitaient parfois de chercher une clé dans tout le manoir, par exemple). En fait, il ne serait pas faux de dire que Resident Evil est bien plus un jeu de réflexion qu’un jeu d’action. Jouez à nouveau au jeu et vous constaterez qu’il y a beaucoup moins de zombies que ce à quoi nous sommes habitués dans les jeux actuels.

Sans compter que les graphiques étaient révolutionnaires à l’époque. Les scénarios statiques étaient une solution technologique intéressante qui permettait des graphiques (pseudo) photo-réalistes.

Le réveil des morts

Un jeu de zombies, de Capcom, fermement basé sur les films Romero, produit par le type qui a simplement créé le Mega Man. Je vous mets au défi de trouver un jeu avec un pedigree plus impressionnant.

Il n’est pas exagéré de dire que Dead Rising a marqué un tournant ? non seulement dans le domaine des zombies, mais aussi dans l’industrie du jeu vidéo dans son ensemble. Dead Rising a été l’un des premiers jeux vraiment “next gen” de son époque, alors que la grande majorité des jeux étaient des portages de titres déjà en développement pour les consoles qui commençaient à prendre leur retraite.

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La grande devise de Dead Rising, comme vous vous en souvenez peut-être, était la nature extrêmement interactive du scénario du jeu. Dans un centre commercial (l’influence de Romero est évidente), il était possible d’entrer dans pratiquement n’importe quel magasin, de prendre n’importe quel objet et de l’utiliser dans la lutte contre les morts-vivants.

Les publicités de Dead Rising ont rendu cette caractéristique du jeu très claire et, en plus d’être très intéressantes, ont souligné la puissance technique de la encore récente Xbox 360.

Alors que Resident Evil était toujours plus intellectuel et basé sur l’horreur psychologique, utilisant les moments de tension pour impliquer le joueur dans l’intrigue, Dead Rising avait un parti pris plus comique et dépouillé (bien que graphiquement violent).

Plantes contre zombies

Je suis peut-être un peu méfiant de parler de Plants versus Zombies. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est l’un des jeux favoris de ces dernières années (d’un autre côté, c’est peut-être pour cela que je devrais parler de ce jeu).

Plants versus Zombies est un charmant jeu de tower defense, qui est une variation intéressante du genre de stratégie en temps réel. On n’y construit pas de chars d’infanterie ou de guerre pour combattre les hordes d’envahisseurs, mais seulement des structures défensives. Et ces structures défensives, comme le nom du jeu et la capture d’écran le montrent clairement, sont des plantes. Du champignon à l’aubergine, tout est bon pour empêcher les zombies de manger leur cortex frontal.

L’armée intrusive attaque par vagues ; le but de chaque phase – et oui, Plantes contre Zombies est un jeu à l’ancienne, avec des phases distinctes – est de survivre à ces vagues en plantant les structures appropriées pour résister aux attaques.

Avec un gameplay simple, une bande-son qui s’adapte à l’atmosphère du jeu comme un gant (ce mélange d’horreur et de comédie qu’ils appelaient “terrir” il y a quelque temps) et un aspect artistique qui dit pratiquement “allez, je te défie de ne pas m’aimer”, Plants versus Zombies est devenu un succès auprès des critiques et du public.

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Et avec autant de versions disponibles (comptez sur moi : PC, Mac, Chrome, Xbox Live, PSN, DS, iOS, Android, Windows Phone 7), vous n’avez tout simplement pas encore joué si vous ne le souhaitez pas.

Un peu curieux à propos du jeu est que son nom original pendant la production était Lawn of the Dead (librement traduit par “Gramado/Jardim dos Mortos”, un jeu de mots faisant allusion au classique de George Romero. Pour des raisons juridiques, ils ont dû changer le titre pro que nous connaissons aujourd’hui. C’est dommage, car le jeu “Lawn of the Dead correspondrait parfaitement au jeu.

Left 4 Dead

Valve est une société qui bénéficie d’un soutien incroyable en matière de jeux de tir à la première personne (ils sont responsables d’un certain Half-Life, Counter Strike et Team Fortress ; avez-vous déjà entendu parler de ces titres plutôt obscurs ?) La fièvre des zombies (au sens métaphorique, bien sûr) étant en hausse dans toutes les formes de divertissement, on s’attendait à ce que les fans de la société de production se déchaînent en annonçant le lancement d’un jeu de tir coopératif en plein milieu de l’apocalypse des morts-vivants.

C’est exactement ce qui s’est passé. Et ce n’était pas sans raison. Left 4 Dead a été reconnu comme le succès d’un autre producteur. L’achat prévu du jeu a même dépassé celui de l’Orange Box, un autre jeu très attendu par les fans de la société, ce qui donne une bonne idée de l’intérêt du public pour ce genre de jeu. En mettant l’accent sur la structure coopérative, l’action frénétique et les archétypes de personnages familiers, Left 4 Dead a une empreinte cinématographique.

Et c’est là que l’un des avantages du jeu finit par nuire à ceux qui veulent vraiment en profiter, mais ne le peuvent pas. Moi, par exemple : je souffre du mal des transports (allez-y, faites une vague dans les commentaires : je sais qu’admettre cette maladie n’entraîne généralement pas beaucoup de solidarité), et que la course effrénée des coureurs de l’ombre dans Left 4 Dead me donne le vertige et me donne envie de vomir en quelques minutes.

Quels jeux de zombies (à part ceux-là, bien sûr) étaient importants pour vous ?

A propos de l'auteur

Zineb

Enseignante en lycée, je m'intéresse à tout ce qui touche aux nouvelles technologies. #teamMac sur PerlmOl (je ne me sépare d'ailleurs jamais non plus de mon Iphone).

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