La ville de Paris a déclaré la guerre aux véhicules Uber. Un jour après que la mairie ait adopté une loi au premier tour qui interdit l’exploitation du service dans la ville, le secrétaire aux transports Jilmar Tatto a annoncé qu’il prévoyait d’utiliser des pièges pour saisir les voitures dans l’acte avec l’aide de la police militaire et de la garde civile métropolitaine.
L’idée est que la police militaire et les gardes métropolitains demandent une voiture à Uber comme s’ils étaient un utilisateur ordinaire. À son arrivée, le conducteur sera pris en flagrant délit de service irrégulier et sa voiture sera mise en fourrière. Selon Estadão, il n’y a pas encore de date pour le début de l’inspection, mais la mairie a déjà saisi 21 voitures cette année sans utiliser cette tactique.
Selon Tatto, il ne serait pas nécessaire d’adopter une nouvelle loi pour interdire à Uber d’opérer dans la ville, car les taxis ont déjà un monopole sur les services de transport individuels. Pour cette raison, il a l’intention d’intensifier les inspections en demandant l’aide du Secrétariat de la sécurité urbaine ? le nombre d’inspecteurs du Département des transports publics (DTP) est insuffisant pour contenir l’Uber.
Le projet de loi 349/2014 a été approuvé par les conseillers municipaux de Paris dans la nuit de mardi à dimanche (30) et interdit le transport rémunéré de personnes par des voitures privées enregistrées dans les demandes. Le texte sera soumis à un second vote au conseil municipal, puis à la sanction du maire Fernando Haddad. La sanction en cas de non-respect sera une amende de 1,7 mille et la saisie du véhicule.