En partenariat avec cinq compagnies de taxi, Sony a lancé mardi (16) le S.Ride à Tokyo pour concurrencer Uber et JapanTaxi, le deuxième plus fort du Japon. Le service accepte les paiements en espèces, par carte de crédit et par code QR. Les demandes de partage de voyages sont interdites dans le pays, d’où la nécessité de s’associer avec des taxis.
S.Ride ? dit “simple, intelligent et rapide” ? fonctionne avec intelligence artificielle pour prévoir les endroits où la demande de taxis est la plus forte tout au long de la journée, selon la société. Le parc initial est de 10 000 voitures, qui ne serviront pour l’instant qu’à Tokyo. JapanTaxi compte environ 60 000 taxis, mais ils travaillent dans tout le pays, et pas seulement à Tokyo.
En plus de Sony, S.Ride fait partie d’un groupe de six autres sociétés appelé Minna no Taxi (Taxi pour tous) Corporation, également formé par Daiwa et Kokusai, deux des plus grands opérateurs de taxis à Tokyo. Un porte-parole de la société a déclaré à CNET que Sony n’a pas l’intention d’étendre le service en dehors du pays.
Le Japon interdit les services de partage de voyages
Il convient de rappeler que le Japon interdit les services de partage de voyages tels que nous les connaissons. Uber, par exemple, a dû former des partenariats avec des sociétés de taxis pour opérer dans le pays. La grande puissance dans ce type d’activité est JapanTaxi : elle a reçu un investissement d’environ 20 millions de euros pour se développer dans le pays, provenant de la société de télécommunications NTT Docomo.
Une autre société de télécommunications japonaise, le groupe Softbank, a également annoncé un accord avec la société chinoise Didi Chuxing (propriétaire de 99) pour lancer une application de taxi au Japon. Les Jeux olympiques de 2020 auront lieu à Tokyo, et la concentration de touristes dans la ville sera une grande attraction pour ces entreprises.