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Uber met à jour son application pour exiger le port du masque pour les conducteurs et les passagers

Dès lundi prochain (18), l’application de Uber exigera la preuve que les conducteurs portent un masque afin de contenir la contagion de COVID-19 causée par le nouveau coronavirus. Cela sera également nécessaire pour les passagers et les livreurs de Uber Eats ; ceux qui enfreignent la règle pourront être interdits.

Uber annonce une expérience de “deuxième premier voyage” pour les utilisateurs de la plate-forme aux États-Unis, au Canada, au Mexique, dans une grande partie de l’Europe et dans plusieurs autres pays. La société dit qu’elle se prépare à la “nouvelle normalité” car elle s’attend à une reprise du volume des courses ; elle a perdu 2,9 milliards de euros au premier trimestre.

Le passager sélectionnera une destination et choisira le mode ; UberX, UberBAG, Comfort et Uber Black recommandent un maximum de 3 personnes pour que personne ne se sente devant. Avant d’appeler le chauffeur, l’application affichera un avertissement avant chaque voyage avec ces cinq règles pour l’utilisateur :

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  • ne pas utiliser si vous présentez des symptômes de COVID-19 ;
  • porter un masque ou un autre écran facial ;
  • se laver les mains avant et après le voyage ;
  • s’asseoir sur le siège arrière ;
  • ouvrir la fenêtre si possible.
  • Si le conducteur arrive sans masque, le passager peut annuler le voyage et en informer l’application. Et si le conducteur enlève sa protection faciale pendant la course, il peut recevoir une mauvaise note ; l’application lui permettra d’indiquer la raison pour laquelle “il ne portait pas de masque”. En cas de violations récurrentes, le partenaire peut être banni d’Uber.

    Le conducteur devra prouver qu’il a utilisé un masque

    De son côté, l’application Uber Driver demandera au conducteur de confirmer un certain nombre de mesures de protection avant d’aller en ligne pour recevoir des trajets : la première d’entre elles consiste à prendre un selfie pour montrer que vous portez un masque.

    L’application peut détecter si le conducteur ne porte pas de masque, et ne le libère pas pour faire des trajets. Ceci est distinct du Real-Time ID Check : c’est une technologie différente qui ne traite pas les données biométriques.

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    S’il porte une protection faciale, il devra encore accepter trois autres articles : il ne conduira pas s’il présente des symptômes de COVID-19 ; il a désinfecté le véhicule aujourd’hui ; et il se lave les mains régulièrement.

    Au départ d’une course, le conducteur reçoit un rappel que le passager doit également respecter certaines règles. Vous pouvez annuler le voyage sans amende si l’utilisateur est sans masque au point de départ ; ou donner une note faible s’il prend la protection faciale à l’intérieur de la voiture ? l’application aura cette option pour justifier un retour de 4 étoiles ou moins.

    Quiconque travaille pour Uber Eats devra se soumettre à la même liste de contrôle que le chauffeur. Les utilisateurs pourront évaluer le livreur et lui faire savoir s’il était sans masque ; et ils pourront se plaindre s’ils demandent une “livraison sans contact” et que celle-ci n’est pas respectée.

    En outre, le livreur peut donner un avis sur le restaurant : par exemple, si l’établissement n’a pas respecté la distance sociale, ou s’il n’a pas permis de se laver les mains.

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    À leur tour, les restaurants pourront afficher dans l’application Uber Eats les mesures préventives adoptées, telles que la désinfection fréquente des mains, la séparation de la zone d’attente et le nettoyage des surfaces.

    Uber a créé une réserve de 50 millions de euros pour fournir des masques, des lingettes de désinfection et d’autres moyens de nettoyage aux chauffeurs et aux livreurs. Elle ouvrira également des partenariats avec Clorox aux États-Unis et Unilever au Royaume-Uni à partir du mois de juin.

  • A propos de l'auteur

    Véronique

    La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
    J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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