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Huawei est retiré de l’entité qui autorise l’utilisation des cartes microSD

Le blocus américain continue d’affecter la Huawei d’autres façons : elle a été retirée de la liste des entreprises qui font partie de l’Association SD. Cela signifie que si la guerre commerciale se poursuit, les futurs téléphones mobiles des entreprises pourraient être incompatibles avec les cartes microSD. Il n’est pas clair comment cela affecte la NM (Nano Memory), une carte mémoire développée par le fabricant et présente dans le P30 Pro.

Le retrait de Huawei s’est fait en silence : son nom ne figure plus sur la liste des près de 800 membres de l’Association des cartes SD. Les archives Internet ont sauvegardé une version de la même page le 11 avril et Huawei était toujours là, entre HTC et Huizhou Desay.

L’association SD explique dans une section de questions-réponses que pour produire des cartes microSD ou des appareils compatibles avec cette technologie, il est obligatoire de devenir membre de l’organisation. En d’autres termes, on pourrait empêcher Huawei de lancer de futurs téléphones mobiles compatibles avec la microSD.

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Oui, Huawei possède sa propre carte mémoire : la NM (Nano Memory) a été lancée l’année dernière et a la taille d’une nanoSIM. Cet accessoire est 45 % plus petit qu’une carte microSD, offre une capacité de 128 ou 256 Go et une vitesse de lecture pouvant atteindre 90 Mo/s.

Le Huawei P30 Pro, le Mate 20 X 5G et le Mate X pliable sont compatibles NM. Cependant, il n’est pas clair si Huawei a utilisé une technologie de l’Association SD pour développer cette carte mémoire. (Le P30 Lite, en vente en France, utilise la microSD).

L’Association SD est basée en Californie, elle doit donc obéir aux sanctions imposées par les Etats-Unis. L’organisation a été créée en 2000 par SanDisk, Panasonic et Toshiba.

Panasonic et Toshiba retournent faire des affaires avec Huawei

Même Panasonic et Toshiba ont brièvement suspendu leurs relations commerciales avec Huawei. Panasonic dit maintenant qu’elle analyse seulement si certains de ses produits ont une technologie développée aux États-Unis. Toshiba a déjà effectué cette vérification et a soumis à nouveau ses composants après avoir constaté qu’ils ne violaient pas le blocus commercial.

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Pourtant, Huawei est toujours en difficulté. Google a interrompu l’accès à la licence Android Q and Play Store pour les futurs téléphones ; il n’y a qu’une licence temporaire pour fournir des mises à jour de sécurité. Intel, Qualcomm, Broadcom et ARM ont également suspendu les négociations.

La liste de l’Association de la carte SD le 11 avril…

…et maintenant, sans parler de Huawei :

A propos de l'auteur

Bernard

Actuellement responsable informatique dans une PME, je bosse dans le domaine depuis une vingtaine d'année maintenant. Fan inconditionnel de DBZ, et de la triologie Die Hard. #teamWindows sur Perlmol !

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