L’iPhone 5 n’est pas encore en vente, donc techniquement, personne n’a encore pris l’appareil, à part la presse américaine le jour de l’annonce. Malgré cela, son nouveau processeur, l’Apple A6, a été pratiquement disséqué et détaillé comme s’il avait été complètement ouvert. Et tout cela grâce au numéro de série affiché sur le processeur lors de la présentation du nouvel appareil.
Selon Anandteh, qui a pris ce numéro et a consulté la base de données des processeurs fabriqués par Samsung, cette puce possède 1 Go de RAM (2 sur 512) avec une horloge à 1066 MHz. Il est intéressant de noter que, bien qu’il s’agisse d’un nouveau processeur, la vitesse d’accès à la mémoire est encore plus lente que celle du nouvel iPad – ce qui peut être attribué à sa résolution d’écran monstre.
Geekbench, un site web/benchmark qui enregistre des données de test sur les processeurs, confirme les données d’Anandtech et en révèle davantage. Selon les résultats d’un test effectué sur l’iPhone 5, disponibles ici, le processeur a une fréquence de 1,02 GHz, est à double cœur et dispose de 1024 Ko de cache L2. Le score A6 dans ce benchmark était de 1601 et comparé à la moyenne des appareils Android, il est toujours inférieur à celui de Galaxy S III (qui a 1688 points). Mais il faut se rappeler que ce qui est comparé ici est un test de l’iPhone 5 contre des dizaines de tests de Galaxy S III, donc le scénario peut ou non changer à l’avenir.
Contrairement aux puces A5 et A5X d’Apple, qui étaient extrêmement basées sur la conception du processeur ARM Cortex A9, la nouvelle A6 a été presque entièrement créée par Apple elle-même. En effet, ARM propose deux types de licence, l’une qui permet à une entreprise de fabriquer des puces et l’autre qui donne le droit d’utiliser uniquement les instructions du processeur. Ce qu’Apple a fait avec l’A5 et l’A5X a été la première licence, mais sur l’A6, le géant de Apple a choisi la deuxième voie et a créé son propre SoC (système sur puce) basé sur les instructions de l’ARMv7.
Il n’est pas surprenant qu’Apple personnalise davantage ses processeurs pour appareils mobiles, car ses concurrents font de même pour obtenir plus de performances sans sacrifier la durée de vie de la batterie. Mais l’entreprise révèle rarement les données techniques de ces puces.