Microsoft a annoncé mercredi (25) qu’elle avait signé un autre de ces accords de licence de brevet avec les fabricants d’appareils Android. L’accord a été signé avec le Taiwanais Pegatron. Ainsi, la société de Redmond a déjà des contrats avec quatre des cinq plus grands fabricants de téléphones Android de la ville, ce qui lui permet de recevoir une petite rémunération pour pas moins de 70 % des téléphones avec la plateforme vendus aux États-Unis.
Les valeurs impliquées dans la négociation, comme toujours, n’ont pas été révélées. Mais la tactique de la SEP est déjà connue. L’entreprise contacte les fabricants d’appareils Android (et Chrome OS, d’ailleurs) et affirme qu’elle possède une quinzaine de brevets utilisés dans les appareils des robots. Pour se débarrasser des maux de tête légaux, le fabricant accepte de payer à Microsoft un certain montant pour chaque appareil Android vendu.
Jusqu’à présent, la tactique a fonctionné. Des sociétés comme Compal, HTC, Samsung, Quanta, Wistron et LG ont déjà signé des accords de licence pour des brevets Android avec Microsoft dans le passé, ce qui fait de la société de Redmond la plus en vue avec la plateforme.
En 2011, Google a annoncé l’achat de Motorola Mobility, intéressé par l’élargissement de son portefeuille de brevets pour les appareils mobiles. L’idée du géant du web était d’offrir des conseils juridiques à ses partenaires, mais il est bon de noter que tout le monde n’est pas prêt à se battre : Pegatron est une filiale d’Asus, qui gagne bien sa vie en vendant des ordinateurs et des tablettes qui fonctionnent avec des produits Microsoft.