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Samsung Galaxy A50 : une proposition nouvelle mais pas parfaite

Cette série fait partie des smartphones qui s’inscrivent dans la nouvelle stratégie de Samsung. En 2019, la série Galaxy A a commencé à inclure des modèles plus simples qui, jusqu’alors, faisaient partie de la gamme Galaxy J, aujourd’hui disparue.

En France du moins, la Galaxie A50 apparaît comme l’une des options les plus attrayantes de cette nouvelle phase. L’appareil présente des caractéristiques notables, telles qu’une triple caméra à l’arrière, une encoche au lieu d’une “frange” et un capteur numérique intégré à l’écran.

Mais ce capteur numérique fonctionne-t-il bien ? Les appareils photo prennent-ils des photos fantaisistes ? Quel est le rendement global ? La batterie a-t-elle une autonomie suffisante ? En bref, vaut-il la peine de payer les 1 999 que Samsung propose pour cela ? J’ai utilisé le Galaxy A50 pendant deux semaines. Mes impressions sont présentées dans les lignes qui suivent.

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Conception et audio

Vous pouvez me qualifier de vieux jeu, mais je préfère les tons sobres, comme le noir ou le gris mat. Mais j’admets que cet effet métallique “arc-en-ciel” de la couverture arrière est très cool ? ou du moins différent. Et ça n’en a peut-être pas l’air, mais la surface de la couverture est en plastique. J’ai aimé ça à cause de la bonne prise en main, qui aide beaucoup pour l’empreinte.

Les côtés ont une courbure qui facilite l’ajustement des doigts et sont faits d’un plastique très rigide, mais pas assez pour éviter les rayures ou les marques d’impact. Les cagoules sont donc indispensables ici.

Sur le côté droit se trouvent les commandes de volume et le bouton marche/arrêt. Sur le côté gauche seulement se trouve le tiroir pour deux cartes SIM et la microSD ? oui, vous pouvez utiliser les trois puces en même temps.

Le fond concentre le port USB-C et la connexion du casque. Profitez-en au maximum. Le haut-parleur externe, également placé à cet endroit, a un volume acceptable, mais le son est un peu étouffé et se déforme avec une certaine facilité.

Pour changer, l’expérience du casque est bien meilleure, notamment parce que vous pouvez activer le Dolby Atmos dans la zone de notification pour obtenir une sensation tridimensionnelle ? ce n’est pas du tout impressionnant, mais ça marche.

Écran et lecteur numérique

Samsung était très résistant à l’encoche et, lorsqu’il a adhéré à l’idée, a opté pour des encoches en forme de goutte (ou “trou”, comme dans les Galaxy S10 et S10+) pour loger uniquement la caméra frontale. C’est le cas de la Galaxie A50.

Il est indéniable que le cran le plus court améliore l’utilisation de l’espace. D’autre part, il y a un “menton” en bas qui brise la symétrie. Heureusement, la qualité de l’écran compense cette distorsion : on parle d’un écran Super AMOLED de 6,4 pouces avec une résolution de 2340×1080 pixels (FHD+).

Comme vous le savez peut-être, il est difficile de se tromper avec Super AMOLED. Sur cet écran, les couleurs sont vives, le noir est profond, la visualisation sous différents angles est très satisfaisante et la luminosité maximale est assez intense même pour une utilisation dans des environnements très lumineux ? le réglage automatique est précis, bien qu’un peu lent (le capteur de lumière est à gauche de l’encoche, bien au-dessus du bord de l’écran).

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Le détail qui attire le plus l’attention est cependant le lecteur d’empreintes digitales intégré au bas de l’écran, une fonctionnalité jusqu’à récemment réservée aux smartphones haut de gamme. Mais dans le cas de la Galaxie A50, il est bon de ne pas s’enthousiasmer pour cette nouveauté.

Contrairement au Galaxy S10, qui dispose d’un lecteur d’empreintes ultrasoniques à l’écran, le capteur d’empreintes digitales du Galaxy A50 est optique et, de fait, beaucoup plus limité. Il vous faudra environ trois minutes pour enregistrer chaque doigt. De plus, la lecture échoue souvent et est souvent lente. Des messages comme “gardez votre doigt sur le capteur plus longtemps” sont courants.

J’ai donc opté pour la reconnaissance faciale. Jusqu’à ce que cette méthode fonctionne bien, mais n’espérez pas y trouver la perfection. Parfois, il échoue même dans des environnements très éclairés. A d’autres moments, il réussit, mais il faut du temps pour déverrouiller l’écran. Patience.

Logiciel

Samsung avait l’habitude de mettre une version précédente d’Android sur la ligne du Galaxy A. Cela a changé : le Galaxy A50 est livré avec Android 9 Pie et la superbe interface One : elle est plus propre, plus organisée et plus stable que l’interface précédente (Samsung Experience).

Ce qui est intéressant avec One UI, c’est qu’il s’intègre très bien avec les fonctionnalités d’Android 9 et, en outre, il a été développé pour augmenter l’expérience avec les grands écrans. En ce sens, plusieurs menus ou fonctionnalités apparaissent au milieu de l’écran pour faciliter l’utilisation d’une seule main.

Parmi les fonctionnalités que l’on trouve ici, on trouve le mode sombre d’Android et la fonction Smart View (pour la lecture de contenu sur un téléviseur), tous deux accessibles depuis les zones de notification.

Je viens de trouver les icônes trop grandes, mais vous pouvez changer leur taille dans les paramètres, ainsi que d’obtenir plus d’espace sur l’écran en remplaçant les boutons Android par une barre de geste virtuelle.

Ah, bien sûr, des fonctionnalités établies comme le Dual Messenger (pour deux comptes WhatsApp ou similaires) et le Safe Folder (qui protège les fichiers et les applications par cryptage) sont présentes.

Caméras

Il y a trois appareils photo à l’arrière : le premier (5 mégapixels, ouverture de f/2,2), de haut en bas, est destiné aux photos avec un fond flou ; le deuxième (25 mégapixels, ouverture de f/1,7) est le principal ; le troisième (8 mégapixels, ouverture de f/2,2) a un objectif grand-angle de 123 degrés. Aucun d’entre eux n’a de stabilisation optique. C’est une configuration qui ressemble à celle de la galaxie A7, mais avec des résultats moins convaincants.

Commençons par la première caméra. Il fonctionne avec le principal pour générer des photos d’arrière-plan floues (dans l’application de l’appareil photo, Dynamic Focus). Cela fonctionne, mais se concentrer sur le sujet au premier plan peut prendre un certain temps. De plus, le post-traitement laisse parfois des traces floues de façon étrange.

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Le résultat n’a pas l’air mauvais, mais on peut dire que ce n’est pas naturel. Il est au moins possible d’ajuster le niveau de flou après la prise de la photo.

La caméra principale enregistre des images avec des niveaux de bruit satisfaisants et des couleurs décentes, mais les détails sont seulement bons, surtout dans les zones d’ombre. En parlant de cela, c’est étrange, mais le HDR a tendance à rendre les images plus sombres dans certaines circonstances.

La troisième caméra est celle que j’ai préférée. La définition des photos réalisées avec elle est également très limitée, mais la balance des blancs est plus équilibrée et les couleurs sont un peu plus vives. De plus, comme il est grand angle, c’est l’appareil idéal pour couvrir de grandes zones ou prendre des photos avec beaucoup de monde.

Dans les scènes de nuit, la situation se complique. Il est plus difficile d’obtenir une bonne mise au point et, sans surprise, les problèmes de bruit ou de netteté deviennent beaucoup plus présents.

Je ne pouvais pas m’empêcher de parler de la caméra frontale, parce que c’est celle qui m’a le plus convaincu. Avec 25 mégapixels et une ouverture de f/2.0, cet appareil prend des photos avec des niveaux de couleur et de netteté très satisfaisants. Il suffit de faire attention aux effets de lissage de la peau, qui peuvent être exagérés… Il suffit de les ajuster manuellement et tout ira bien.

Oui, vous pouvez faire des selfies avec un fond flou, seul ce mode est assisté par un logiciel. Vous voyez donc : les petites défaillances de flou (dans les cheveux, par exemple) finissent par ne pas être rares.

Matériel et batterie

Le Galaxy A50 dispose de 4 Go de RAM et de 64 Go pour le stockage des données (à l’extérieur, il existe une version avec 6 Go + 128 Go). Le processeur est l’Exynos 9610 de Samsung lui-même. Il s’agit d’une puce avec quatre noyaux Cortex-A73 de 2,3 GHz et quatre autres noyaux Cortex-53 de 1,6 GHz développés spécifiquement pour les intermédiaires haut de gamme. On peut dire que c’est un rival du Snapdragon 660.

Exynos 9610 est compétent dans la vie quotidienne, même s’il peut trébucher à certains moments. Toutes les activités testées se sont déroulées sans erreur, sans gel ni incohérence, mais j’ai remarqué à maintes reprises une certaine léthargie dans le multitâche.

En ce qui concerne les jeux, j’ai testé Dead Trigger 2 et Asphalt 9 : Legends. Tous deux ont fonctionné sans peur, même avec des configurations graphiques maximales. Mais si vous êtes du genre à faire attention aux détails, vous remarquerez une légère variation de la fréquence d’images lors des scènes les plus chargées (principalement dans Asphalt 9 : Legends).

La batterie m’a beaucoup plu. Il dispose de 4 000 mAh et d’une autonomie d’au moins un jour et demi loin de la prise de courant. Pour les tests, j’ai fait tourner deux heures de vidéo sur Netflix et une autre heure sur YouTube, toutes deux avec une luminosité d’écran maximale, j’ai joué à Dead Trigger 2 et Asphalt 9 : Legends pendant environ 20 minutes chacune, j’ai utilisé Chrome et des applications sociales pendant une heure et demie, j’ai entendu Spotify sur le haut-parleur pendant une heure et j’ai conclu par un appel de 10 minutes.

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J’ai commencé les tests le matin avec une charge de 100 % et j’ai entouré les applications tout au long de la journée. À 22 heures, il y avait encore 46 % de charge. Le temps de recharge (rapide) de 6 % à 100 % était d’environ une heure et demie.

Conclusion

Le Galaxy A50 avait tout ce qu’il fallait pour être un intermédiaire de premier ordre. Il possède un écran qui est un régal pour les yeux (comme je l’ai dit, il est difficile de le manquer avec Super AMOLED), une performance globale qui peut le supporter, une batterie d’une grande autonomie, des logiciels actuels et une finition intéressante (même s’il n’a aucune protection contre l’eau ou la poussière).

Mais le lecteur d’empreintes digitales à l’écran ne fonctionne pas bien. De plus, les appareils photo montrent combien de choses ne sont pas documentées : ce n’est pas que les photos prises avec eux soient mauvaises, mais nous attendons des résultats plus raffinés d’un téléphone portable qui possède autant de capteurs.

Ces facteurs rendent les 1 999 proposés par Samsung exagérés. Je ne donnerais pas plus de 1 500 euros pour cela ? et regardez là. Si c’est pour payer le prix fort, il vaut mieux dépenser quelques réales supplémentaires et prendre une génération précédente haut de gamme, comme la Galaxy S9.

Néanmoins, je dirais que la Galaxy A50 peut être plus intéressante que la Moto G7 Plus, son rival le plus direct en France aujourd’hui, je crois. Mais si le lecteur numérique ou les appareils photo sont une priorité pour vous, l’appareil Motorola finit par prendre un léger avantage.

Samsung Galaxy A50

APRÈS

  • Un écran de haute qualité
  • Batterie à grande autonomie
  • Une fin intéressante
  • DESAVANTAGES

  • Le lecteur numérique à l’écran ne fonctionne pas bien
  • Manque de raffinement des caméras arrière
  • Spécifications techniques

  • Batterie : 4 000 mAh
  • Caméras arrière :
  • 5 mégapixels de profondeur et ouverture f/2.2
  • 25 mégapixels principaux et ouverture f/1.7
  • Grand angle de 8 mégapixels et ouverture f/2.2
  • Caméra frontale : 25 mégapixels

    Connectivité : 3G, 4G, 802.11ac Wi-Fi, GPS, Glonass, Beidou, Bluetooth 5.0, USB-C, radio FM

    Capteurs : accéléromètre, proximité, gyro, luminosité, boussole, empreintes digitales à l’écran

    Dimensions : 158,5 x 74,7 x 7,7 mm

    Poids : 166 g

    Mémoire externe : prise en charge des cartes microSD jusqu’à 512 Go

    Mémoire interne : 64 Go (49 Go gratuits)

    mémoire RAM : 4 Go

    Plate-forme : CD Tarte Android 9 avec une interface utilisateur

    Processeur : 2,3 GHz Exynos 9610 octa-core

    GPU : Mali-G72 MP3

    Écran : 6,4 pouces Super AMOLED avec une résolution de 2340×1080 pixels (403 PPI) et un rapport d’aspect de 19,5:9

  • A propos de l'auteur

    Véronique

    La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
    J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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