Le Citymapper est une application qui trace les itinéraires des transports publics mieux que Google Maps. Il est disponible à Paris et dans d’autres villes du monde, mais il a commencé à Londres ? et c’est là que l’application veut réinventer le bus.
La start-up teste un parcours circulaire à Londres avec un bus vert ; le parcours, près du siège de la société, est gratuit.
L’itinéraire est prédéfini, avec des arrêts spécifiques pour l’embarquement et le débarquement des passagers, et le bus possède certaines caractéristiques technologiques : un grand écran informant de l’emplacement actuel et des prochaines stations, tout comme l’application ; et des entrées USB pour le chargement.
Il y a également un comptage des passagers en temps réel, ce qui vous permet de savoir si le véhicule est très rempli. Le chauffeur, cependant, est humain ; pas de bus autonome par ici.
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Pour l’instant, ce n’est qu’une timide expérience, mais elle laisse entrevoir des ambitions plus grandes pour le Citymapper. La société a créé un outil appelé Simcity pour simuler des itinéraires de bus, en analysant en temps réel la demande de transport à Londres :
Le Citymapper imagine un service plus dynamique, capable de réagir à la demande en temps réel et de suggérer différents itinéraires en fonction des informations sur le trafic, en maintenant les arrêts prédéfinis.
Une idée est d’équiper les bus et les trains de capteurs pour mesurer le nombre de personnes en temps réel, et d’utiliser cela pour détecter quels itinéraires et périodes nécessitent plus de véhicules. Toutefois, cela nécessite une coopération avec les entreprises de transport public, qui ne sont pas toujours ouvertes à l’amélioration.
Transport for London (TfL) est une exception : “ils ont publié des données ouvertes qui nous ont donné l’occasion de créer une application pour aider le cataplasme londonien”, explique le Citymapper. Cependant, la TfL n’a pas encore délivré de licence pour que la start-up puisse exploiter sa ligne de bus ? donc c’est gratuit et temporaire.
Le Citymapper pourrait offrir des conseils pour améliorer les itinéraires de transport public existants, et pour identifier de nouveaux itinéraires possibles. L’intention est noble, et j’espère qu’elle pourra la concrétiser en utilisant les 50 millions de euros qu’elle a reçus des investisseurs ces dernières années.
