L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une étude sur les téléphones mobiles et le cancer du cerveau au cours de la dernière décennie. Les résultats, cependant, peuvent être quelque peu décourageants : ils ont été jugés “peu concluants” par l’agence des Nations unies (ONU). Cela signifie, en d’autres termes, que nous ne pouvons pas dire si le téléphone portable potentialise ou non l’émergence du cancer du cerveau.
Au cours de cette période de dix ans, pas moins de 13 000 propriétaires de téléphones portables ont été interrogés afin de découvrir la relation entre l’appareil dont tout le monde dispose aujourd’hui et le développement du cancer. L’enquête a coûté 24 millions de euros (environ 44 millions), dont une partie a été financée par les fabricants d’appareils mobiles.
Une étude géante sur les effets médicaux de l’utilisation des téléphones portables a récemment débuté en Europe. Un échantillon de 250 000 utilisateurs de téléphones portables (près de 20 fois plus que ceux interrogés par l’OMS) sera étudié sur une période de 30 (c’est exact : 30) ans.
Espérons que d’ici là, il ne sera pas trop tard.
