Science

Le cadre juridique pour la science, la technologie et l’innovation est sanctionné par le président Dilma

La présidente Dilma Rousseff a sanctionné le cadre juridique pour la science, la technologie et l’innovation lundi (11). La question est très pertinente : la nouvelle législation pourrait, entre autres avantages, rendre la production scientifique en France moins bureaucratique.

Le projet de loi sur le cadre juridique (PLC 77/2015) avait été approuvé à l’unanimité par le Sénat fédéral le 9 décembre 2015. Le texte final est le résultat de plus de cinq ans de discussions auxquelles ont participé des représentants de divers établissements d’enseignement et de recherche.

En général, le cadre juridique pour la science, la technologie et l’innovation encourage les changements dans la loi afin de faciliter l’intégration entre les établissements d’enseignement public et les entités privées. En d’autres termes, la nouvelle législation devrait rapprocher les universités et les centres de recherche.

C’est positif à bien des égards. Dans un premier temps, les technologies développées dans les institutions pourraient être appliquées plus rapidement. En effet, le cadre rend moins bureaucratique l’adoption de ces technologies par l’initiative privée.

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Grâce à des procédures plus rapides, il sera également plus facile pour les établissements d’enseignement et de recherche d’être correctement rémunérés pour les technologies qu’ils développent, ce qui devrait générer des ressources pour une production accrue.

Un autre effet de cette mesure est qu’il sera plus facile pour les institutions d’accéder à des intrants et des équipements importants pour la recherche qui ne se trouvent normalement qu’à l’étranger.

Cela ne s’arrête pas là. Le cadre juridique prolonge également la durée maximale pendant laquelle les professeurs des universités fédérales peuvent travailler sur des projets institutionnels d’enseignement, de recherche et de vulgarisation ou d’activités scientifiques et technologiques : de 240 heures/an à 416 heures/an.

Les enseignants qui travaillent dans des institutions publiques sur une base exclusive peuvent également exercer des activités rémunérées dans des entreprises. Jusqu’alors, ces chercheurs devaient demander un congé, voire une démission, pour travailler dans le secteur privé. Ils peuvent maintenant concilier les deux activités. Cela devrait permettre d’augmenter le nombre de projets développés par chaque professeur.

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Il y a eu quelques vetos, il faut le souligner. L’un d’eux est l’extrait du texte qui exemptait la perception des taxes de sécurité sociale sur les subventions de recherche. Une autre est qu’elle a renoncé aux appels d’offres publics pour des services à but scientifique ou technologique en engageant des entreprises dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 90 millions par an.

L’approbation du cadre juridique pour la science, la technologie et l’innovation a été publiée dans l’édition de ce mardi (12) du Journal officiel. Il reste à espérer que la nouvelle législation aidera effectivement la production scientifique et technologique à progresser en France.

A propos de l'auteur

Ronan

Le Breton de l'équipe ! Développeur back-end dans une startup française. Internet des objets, domotiques, mes sujets de prédilection sont vastes. #teamLinux sur PerlmOl

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