Intel connaît plusieurs difficultés : les ventes d’ordinateurs de bureau diminuent d’année en année, le revenu net de la société est en baisse de 15 % par rapport à 2011 et Qualcomm, un concurrent sur le marché des processeurs mobiles, a dépassé Intel en valeur de marché. Aujourd’hui, le fabricant de Santa Clara a décidé de se retirer du marché des cartes mères de bureau.
Les processeurs Intel Core de quatrième génération (également connus sous le nom de Haswell), qui seront lancés plus tard dans l’année, seront les derniers à recevoir une carte mère compatible de la part d’Intel. Les cartes mères de la société vont progressivement disparaître au cours des trois prochaines années, laissant la place à Asus, Gigabyte et ASRock, qui dominent désormais le marché, pour se développer encore davantage.
Heureusement, Intel ne renverra personne : ceux qui travaillent dans la division des cartes mères seront déplacés vers d’autres groupes. En outre, Intel continuera à produire des chipsets et à concevoir des modèles de référence pour les ultrabooks et les tablettes. Intel va également développer certaines cartes mères qui serviront de base à d’autres fabricants pour fabriquer leurs propres produits, afin de garantir que la qualité ne baisse pas dans les années à venir.
Il est intéressant de noter que la décision d’Intel de se retirer du marché des cartes mères survient quelques mois après les rumeurs selon lesquelles les processeurs Broadwell, qui seront fabriqués en 14 nanomètres et arriveront en 2014, ne permettront plus de mises à jour ; ils seront intégrés à la carte mère, tout comme les smartphones et les tablettes. Cela a-t-il un rapport avec le sujet ?