Intel n’a pas pu résister à la vague de projets basés sur Arduino et a conclu un partenariat pour tenter d’apaiser son nom dans le segment. Le résultat a été présenté récemment à la foire Maker 2013 : les cartes Intel Galileo.
Il s’agit essentiellement de cartes de développement compatibles Arduino, à la différence qu’elles sont basées sur l’architecture d’Intel. En ce sens, il attire l’attention sur le fait que le processeur qui compose l’appareil est un Quark X1000 monocœur 400 MHz, cache L1 de 16 Ko et 512 Ko de SRAM. Vous vous souvenez que la puce présentée par Intel à l’IDF 2013 était considérée comme son plus petit SoC à ce jour ? C’est lui.
Galileo ne serait pas une carte programmable s’il n’y avait pas d’interfaces d’entrée et de sortie multiples. Il s’agit notamment de ports et d’emplacements PCI Express, Ethernet 10/100, série RS-232, USB 2.0, EHCI/OHCI USB et JTAG (pour le débogage de code, les tests et autres). Il existe également une puce flash NOR programmable de 8 Mo, 256 Mo de RAM et, en option, un lecteur microSD.
Étant compatible avec Arduino, il sera possible d’utiliser des logiciels, des boucliers (“cartes d’extension”), des accessoires et autres de ces cartes dans les appareils Galileo. Intel garantit également un soutien au développement par le biais de Windows, OS X et Linux.
Les cartes Galileo seront commercialisées à partir de novembre prochain, les prix n’ayant pas encore été dévoilés. Intel promet également de distribuer 50 000 unités de l’appareil à un millier d’universités dans le monde au cours des 18 prochains mois. Comme les tableaux de ce type sont largement utilisés dans les projets éducatifs, c’est une belle tentative de populariser la nouveauté.