Pendant que nous digérions l’information selon laquelle Intel pourrait externaliser sa production de puces, la société a lancé, en toute discrétion, le processeur Core i9-10850K. Avec dix noyaux, le modèle vient compléter la gamme de noyaux de 10e génération (Comet Lake-S) destinés aux ordinateurs de bureau.
La nouveauté a la fiche technique suivante :
Ces spécifications sont presque les mêmes que celles de la puce Core i9-10900K, le modèle le plus puissant de la famille Comet Lake-S. Les différences se situent au niveau des horloges : les fréquences de base et maximale du Core i9-10850K sont inférieures de 100 MHz par rapport au Core i9-10900K.
Comme les autres modèles de la gamme et les puces Core de 10e génération pour ordinateurs portables, le Core i9-10850K d’Intel prend également en charge la mémoire Optane, le Wi-Fi 6 (Wi-Fi 802.11ax), l’USB 3.2 Gen 2 (qui correspond en fait à l’USB 3.1), le PCI Express 3.0 et le Thunderbolt 3.
C’est un ajout intéressant à la 10e génération de la famille Core. La question est la suivante : pourquoi cette option vient-elle seulement d’apparaître ? Selon Intel, le Core i9-10850K vient répondre à la demande des clients qui souhaitent plus d’options de puces et, en fait, plus de prix.
Mais toute personne qui connaît ce marché sait qu’il s’agit probablement d’une situation gagnant-gagnant : il est possible que les unités Core i9-10850K correspondent à des processeurs qui devraient être classés comme Core i9-10900K, mais qui n’ont pas atteint les fréquences nécessaires.
Dans ces conditions, il est commode de standardiser ces puces avec des horloges réduites et de les lancer comme nouveau modèle dans la même gamme, mais à un prix légèrement inférieur.
En fait, la nouveauté est un peu moins chère : alors que le Core i9-10900K coûte officiellement 488 €, le Core i9-10850K arrive sur le marché à 453 €.
