Pour renverser steam, il y a des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux qui résonnent bien avant d’être niées. Pour éviter que les rumeurs ne se répandent et ne prennent des proportions gigantesques, un groupe de chercheurs met au point une sorte de détecteur de mensonges à utiliser sur Internet.
L’outil a été baptisé Pheme, en référence à la divinité de la mythologie grecque (en français, il s’appelle Fame) qui entendait tout dans le monde et renvoyait à la fois des rumeurs et des vérités amplifiées.
Pheme séparera les rumeurs en quatre catégories : spéculation, polémique, désinformation (lorsqu’il s’agit de quelque chose qui n’est pas vrai, mais qui est “naïf”) ou désinformation (lorsqu’il s’agit de quelque chose qui est destiné à nuire).
Pour identifier ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, Pheme mesurera la crédibilité des sources d’information, des sites d’information célèbres et des journalistes auprès des personnes qui prétendent avoir été témoins de quelque chose et des robots, et vérifiera l’historique des comptes rendus par rapport à d’autres nouvelles, afin d’identifier ceux qui répandent habituellement de fausses nouvelles.
Enfin, il touchera ceux qui confirment ou nient habituellement les informations pour voir si elles sont vraies ou non et voir comment évolue la conversation sur les réseaux sociaux autour du sujet. En rassemblant tout cela, on s’attend à ce que l’outil puisse dire, avec un bon degré de précision, ce qui est vrai et ce qui n’est qu’une rumeur.
Pheme n’est pas encore prêt, et bien qu’il soit déjà possible de travailler avec la quantité de matériel, les différents types et la vitesse à laquelle il apparaît, l’équipe doit maintenant trouver comment analyser automatiquement ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Il a déjà été développé depuis trois ans par un partenariat entre cinq universités et quatre entreprises européennes et n’a pas de date de publication.