Il n’y a pas de solution unique au problème des fausses nouvelles, mais des actions coordonnées. L’un d’entre eux travaille avec des agences de vérification des faits. Facebook vient de s’associer avec deux des plus importantes agences de France : Facts et Agência Lupa.
Tous deux auront accès aux rapports de fausses nouvelles envoyés par les utilisateurs des réseaux sociaux ou signalés par d’autres moyens. Le contenu signalé sera analysé et, s’il est classé comme faux, il sera sévèrement réduit dans le fil d’actualité. De plus, les pages qui partagent trop souvent de fausses nouvelles verront la portée de leur contenu dans son ensemble diminuée sur la plateforme.
Mais ce n’est pas tout : les gestionnaires de pages et les utilisateurs qui tentent de partager une information signalée comme fausse seront avertis que la véracité de ce contenu a été mise en doute par des agences. Les nouvelles ne pourront pas non plus être diffusées (apparaître à un plus grand nombre de personnes contre rémunération) sur le réseau social.
Pour renforcer l’interrogation sur une certaine actualité, les agences peuvent également y associer les détails de leur contrôle par le biais de la ressource Articles connexes.
Facebook affirme qu’aux États-Unis, le programme de vérification des agences a réduit la diffusion de fausses nouvelles d’environ 80 %. On ne sait pas encore si l’initiative aura un résultat équivalent en France, mais des mesures sont vraiment nécessaires : avec les élections du semestre prochain, la vague de fausses nouvelles risque de s’amplifier encore.
Le partenariat avec Aos Fatos et Agência Lupa devrait débuter la semaine prochaine.