Il est difficile de maintenir un bon service sur le web quand on parle de technologie des navigateurs. Le problème n’existe pratiquement pas ici en TB parce que les lecteurs sont pour la plupart familiarisés avec la technologie, ce qui permet de maintenir leur logiciel à jour. Avec Google, le trou est plus profond. Cette semaine, la société a annoncé une politique de prise en charge des versions de navigateurs.
À partir du 1er août, Google abandonne la prise en charge d’Internet Explorer 7, Firefox 3.5 et Safari 3 (Opera n’était pas mentionné dans le communiqué), ainsi que les versions précédentes de ces applications. L’intention de la société est de prendre en charge la version la plus récente des navigateurs, ainsi que la deuxième version majeure. À partir de la troisième grande version (par ordre chronologique inverse), il n’y a aucune garantie que les fonctionnalités des services fonctionneront.
Cette décision concernant Google arrive à point nommé. À mesure que le web se développe en tant que plateforme pour le développement de solutions technologiques complètes, les entreprises de ce marché doivent définir dans quelle mesure les anciens logiciels seront pris en charge. D’autres géants du web, tels que Microsoft et Yahoo, devraient faire de même.
Google cite les notifications du bureau Gmail et le glisser-déposer de Google Docs comme des fonctionnalités qui dépendent de navigateurs plus modernes. Ils veulent continuer à innover, mais cela ce ne sera pas possible s’ils ne tirent pas parti de HTML5 et des technologies que seuls les navigateurs modernes prennent en charge.
Parmi les services dont les fonctionnalités peuvent ne pas fonctionner correctement si l’utilisateur ne fait pas attention à la version du navigateur, on trouve : Gmail, Google Docs, Google Agenda, Google Talk et Google Sites. Ces applications finiront par cesser de fonctionner complètement.
N’oubliez pas qu’Internet Explorer est en version 9, avec téléchargement gratuit. À moins que vous n’utilisiez Windows XP, il n’y a aucune raison de cesser de le mettre à jour.
