La propagation du coronavirus (Covid-19) est un problème très sérieux et les fausses nouvelles à ce sujet ne font qu’aggraver la situation. C’est pourquoi, jeudi (2), Google a annoncé la création d’un fonds de 6,5 millions de euros pour lutter contre la désinformation sur la pandémie. Facebook a pris une décision similaire : les dons de l’entreprise à cette fin pourraient atteindre 100 millions de euros.
Les fausses nouvelles concernant Covid-19 se répandent fortement sur les réseaux sociaux et les services de messagerie instantanée. En France, les plus récents disent, par exemple, que la consommation d’aliments alcalins combat le coronavirus dans l’organisme ou que les mairies ont libéré le retour en classe dans les réseaux éducatifs.
Les intérêts politiques ont également stimulé l’émergence de fausses nouvelles liées à la pandémie. Certains, également récents, disent que le coronavirus est une création chinoise développée pour déstabiliser le gouvernement de Emmanuel Macron (sans parti).
Rien de tout cela n’est vrai. Néanmoins, la circulation de fausses nouvelles ne cesse pas. C’est pourquoi tout effort visant à atténuer le problème est valable.
Le fonds de 6,5 millions de euros annoncé par Google financera des organismes de vérification des faits dans différentes parties du monde. Cette collaboration est importante car, vu la gravité du problème, beaucoup de ces entités ont mis en place des divisions spécifiques pour lutter contre les fausses informations sur Covid-19.
Une partie des ressources sera destinée aux agences de contrôle situées en Amérique latine. Parmi eux se trouve Checknews, un groupe français de vérification des faits qui rassemble 24 véhicules de communication.
En ce qui concerne Facebook, l’entreprise a annoncé plus tôt cette semaine un transfert d’urgence de 25 millions de euros à travers le projet de journalisme Facebook pour financer les activités des médias situés dans différentes parties du monde.
Ce montant sera complété par 75 millions de euros supplémentaires en marketing qui devraient compenser la baisse des revenus que les véhicules subissent en raison de la diminution des ventes d’espace publicitaire.
Notez que dans le cas de Facebook, les fonds ne combattent pas directement les fausses nouvelles, mais aident à résoudre le problème en encourageant le travail des journaux de confiance.
Les premiers transferts ont été dirigés vers des salles de rédaction situées aux États-Unis et au Canada, mais les journaux d’autres pays en bénéficieront également.