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Google renonce à scanner les journaux du monde entier

Organiser toutes les informations du monde. Si c’est la devise de Google, l’entreprise a vu son objectif fortement diminuer hier. Dans un courriel, Google a fait savoir à des journaux partenaires du monde entier qu’il avait renoncé à scanner des millions de vieilles pages de publications. La recherche dans les archives des actualités est donc abandonnée.

Le projet est en cours depuis 2008. En près de 3 ans, environ 2 000 journaux en anglais, français et espagnol (entre autres langues, j’imagine) ont vu leurs pages historiques copiées dans la base de données Google. Toute personne qui souhaite consulter le service peut toujours se rendre sur cette page spéciale, où sont répertoriées toutes les publications.

Dans la recherche rapide que j’ai effectuée au sein du service, je n’ai trouvé que le journal France (et le défunt) sur la liste. Comme le journalisme l’a commandé en janvier 1930, il y a eu plus de publicité que toute autre chose. Les petites annonces occupent la couverture du journal, avec peu d’espace pour un véritable contenu éditorial ? certains sites et blogs répètent la formule jusqu’à aujourd’hui.

  Les décapitations réapparaissent sur Facebook, qui revendique la liberté d'expression.

Les gens du Boston Phoenix, qui ont participé au projet, supposent que l’objectif de numérisation des journaux s’est avéré plus complexe que ce que Google avait imaginé au départ. Ou bien elle a attiré peu de personnes intéressées (des étudiants en journalisme, par exemple).

Google affirme qu’il se concentrera sur les produits qui aident le secteur des communications, comme un système de paiement de rapports. Nous sommes impatients.

A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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