Le terme “deep web” est désormais associé aux activités illicites dans cette partie cachée de l’internet. Cependant, elle peut être très utile, offrant l’anonymat aux activistes et aux journalistes, des services de courrier électronique plus confidentiels et même un accès au New York Times et à Facebook.
Pour l’entrée sur le web profond, vous devez installer un outil spécial appelé Tor. Elle reçoit quelques mises à jour pour assurer l’anonymat de ses utilisateurs.
En gros, le réseau Tor redirige votre trafic à travers plusieurs ordinateurs de sorte que l’autre côté de la connexion ne peut pas vous identifier. Tor signifie “The Onion Router” ; il est comparé à un oignon car il crée une série de couches pour cacher votre identité au reste du monde.
Toutefois, le protocole de l’oignon présente des failles de sécurité que la prochaine génération, appelée v3, entend combler. Le système d’annuaire, qui permet de rediriger votre trafic, a été repensé pour prévenir les attaques de pirates et les fuites d’informations. Le cryptage a également été amélioré.
Les responsables de Tor prévoient également d’ajouter d’autres fonctionnalités dans le futur, comme des statistiques d’accès, de meilleurs algorithmes de protection, un routage à latence mixte, et même le support des chaînes de blocs.
Mais cela devrait prendre un certain temps. En fait, l’ancien système restera l’option par défaut “à mesure que les utilisateurs migrent vers la prochaine génération, et que nous corrigeons les bugs et préparons les ressources”, explique George Kadianakis de l’équipe Tor.
Vous pouvez tester cette nouvelle génération en téléchargeant le navigateur Tor en version alpha. Près de 3 millions de personnes utilisent le web profond, que ce soit pour diffuser des informations privées via SecureDrop, pour éviter la censure dans certains pays, pour effectuer des transactions impliquant des blockchain et des cryptomoedas… et aussi pour se livrer à des activités illicites.
