Facebook a commencé par proposer des fonctions de publication de photos et de textes. Puis sont apparues les vidéos, la messagerie instantanée, la géolocalisation, l’enregistrement en magasin, etc. Maintenant, l’entreprise travaille pour que vous puissiez utiliser le réseau social pour soutenir votre santé.
Les informations proviennent de Reuters. Des sources proches de Facebook ont rapporté que l’entreprise a élaboré des plans pour créer des communautés ou des outils pour soutenir les personnes atteintes de diverses maladies et envisage de développer des fonctions pour aider les utilisateurs dans leurs soins préventifs.
Ces idées, selon les sources, ne sont pas récentes. Facebook organise même depuis des mois des réunions avec des experts du secteur médical et des hommes d’affaires pour définir la voie à suivre.
L’intérêt pour ce domaine vient de l’attente d’un engagement. Les services en ligne d’aide aux malades chroniques, tels que PatientsLikeMe, se développent d’année en année. Et il n’est pas nécessaire d’aller si loin pour remarquer le phénomène : Facebook lui-même est rempli de tels groupes.
En France, ce n’est pas différent. Même le défunt orkut a rassemblé des communautés très occupées sur divers sujets liés à la santé : calvitie, grossesse, diabète, problèmes cardiaques, perte de poids, dépression, maladies sexuellement transmissibles, cancers, etc.
Ces groupes sont importants car les utilisateurs peuvent échanger des informations sur les cliniques, les médecins, les traitements et, surtout, donner et recevoir un soutien psychologique.
Facebook voit un potentiel dans la création de moyens pour faciliter la communication entre ces utilisateurs. Un exemple : craignant les préjugés de ses contacts ou de ses employeurs, une personne séropositive peut ne pas se sentir à l’aise de participer à des groupes de lutte contre le sida, mais un mécanisme qui permettrait l’utilisation de pseudonymes pourrait lui épargner la crainte d’exposer son état.
Mais c’est une terre qui doit être explorée avec un soin extrême. Google, par exemple, a déjà essayé de s’aventurer dans ce segment, mais sans succès. L’incertitude quant à savoir qui aura accès à ces informations sensibles est la principale cause de rejet de ce type d’initiatives.
Les sources entendues par Reuters ont laissé entendre que Facebook le sait, à tel point que l’entreprise envisagerait même de lancer un service de santé en dehors du réseau social.
Est-ce le cas ? Pour l’instant, selon certaines sources, l’entreprise étudie encore la question.
