Après tout, comment Google Maps peut-il choisir le meilleur itinéraire ? Et comment sait-il qu’il y a des embouteillages ? Ce jeudi (3), l’entreprise a publié un billet sur son blog pour répondre à ces questions et à d’autres. Prévoir le trafic et déterminer les itinéraires est un défi extrêmement complexe”, déclare l’entreprise, qui révèle qu’elle utilise d’autres technologies, les autorités de la circulation et les utilisateurs pour que la “magie” opère.
Tout d’abord, le géant de la recherche indique clairement qu’il s’appuie sur des “données agrégées” pour prévoir le trafic. En d’autres termes, comme vous utilisez le service au quotidien, l’application peut recueillir des informations qui vous aident à comprendre la situation du trafic.
Google admet que même avec ce “soutien” de ceux qui utilisent Maps au quotidien, il n’est toujours pas possible d’avoir une idée de ce que sera le flux dans dix ou trente minutes et c’est alors qu’une technologie, classée comme “poids lourd”, apparaît.
Ils ont conclu un partenariat avec DeepMind Technologies, une société de recherche et d’intelligence artificielle (IA) appartenant à Alphabet, la holding responsable de Google. Les outils d’apprentissage automatique aident les cartes à prévoir le trafic futur dans une région donnée. En plus de cette technologie, l'”histoire” de la rue ou de l’avenue contribue encore à ce travail.
Google explique comment cela fonctionne dans la pratique : ?par exemple, un schéma peut indiquer que sur la 280 Avenue en Californie du Nord, les voitures roulent à une vitesse moyenne de 104 km/h entre 6 et 7 heures du matin, mais seulement à 27 km/h en fin d’après-midi. Nous combinons donc cette base de données sur les schémas de circulation avec la situation actuelle, et utilisons l’apprentissage machine pour générer des prévisions à partir de ces deux informations ?
Comment Google Maps choisit-il le meilleur itinéraire ?
Outre les informations expliquées ci-dessus, Google Maps analyse plusieurs situations d’une rue ou d’une avenue, comme par exemple s’il y a du pavage ou non, s’il y a de la boue, en plus de vérifier la largeur, la quantité de feux de circulation, entre autres.
Google Maps dispose également de données sur les agents de circulation pour informer le conducteur. Les informations partagées par les conducteurs eux-mêmes aident également à ce moment à indiquer le meilleur itinéraire. En bref, les considérations de Google Maps sont très similaires à celles de Waze.
Avec tout ce travail, les technologies utilisées par Google ont pu montrer quelque chose de nouveau : depuis le début de la nouvelle pandémie de coronavirus, le trafic mondial a diminué de 50 %.
