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L’Inde étudie la possibilité d’interdire PUBG et AliExpress après avoir opposé son veto à TikTok

Après avoir interdit TikTok, le gouvernement indien envisage d’interdire 275 autres applications chinoises au motif qu’elles présentent des risques pour la sécurité nationale et la vie privée des utilisateurs. La liste complète des applications analysées par les autorités indiennes n’a pas été révélée, mais, selon l’Economic Times, elle comprend le jeu PUBG du Chinois Tencent et l’application AliExpress.

ByteDance, le propriétaire de TikTok, pourrait également avoir interdit à nouveau les services en Inde. La société est responsable d’au moins quatre applications de la nouvelle liste, dont le service de streaming musical Resso, les éditeurs de photos ULike et FaceU, et l’éditeur vidéo CapCut. Xiaomi, à son tour, pourrait être affectée par l’interdiction de 14 demandes. Parmi eux se trouve le réseau social de courtes vidéos Zili.

Même Supercell, la société finlandaise responsable de jeux comme Clash of Clans et Clash Royale, a des candidatures sur la liste. Il n’y a pas d’information sur l’application de la société qui est analysée, mais le producteur serait dans la ligne de mire des autorités pour compter sur les investissements chinois. Tencent, propriétaire de PUBG, est l’actionnaire majoritaire de la société depuis 2019.

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Voici quelques-unes des applications qui pourraient être interdites en Inde :

PUBG (Tencent)

Ludo World (Tencent)

Resso (ByteDance)

ULike (ByteDance)

FaceU (ByteDance)

Capcut (ByteDance)

Zili (Xiaomi)

Meitu

LBE Tech

Perfect Corp

Sina Corp

Jeux de Netease

Yoozoo mondial

Toujours selon l’Economic Times, cette liste a été créée pour étudier le fonctionnement des demandes chinoises et leur financement. Les autorités indiennes signalent un prétendu partage inapproprié des données d’utilisateurs de ces services avec la Chine. Le gouvernement indien déclare qu’il respectera les procédures légales avant de décider d’une interdiction.

Le pays prévoit également d’élaborer une réglementation qui permette un examen constant des demandes opérant sur son territoire. Dans le même temps, un comité lié au gouvernement analysera les réponses de 59 entreprises dont les demandes ont déjà été interdites et définira les mesures qui seront adoptées. En plus de TikTok, le groupe comprend Mi Video et Kwai de Xiaomi. Ils ont tous été diffusés en Inde au mois de juin.

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Lundi (27), 47 autres demandes chinoises ont été interdites pour avoir fonctionné comme clones de ce qui avait déjà reçu la sanction. L’un d’eux était TikTok Lite. L’interdiction de l’une des 275 demandes figurant sur la nouvelle liste serait la troisième mesure de ce type adoptée par l’Inde en peu de temps.

La Chine a critiqué les mesures prises par le gouvernement indien et a déclaré qu’elle était “fortement préoccupée par cette décision”. Les relations entre les deux pays sont devenues plus tendues en juin, lorsqu’au moins 20 soldats indiens sont morts dans un affrontement impliquant un différend territorial qui durait depuis des décennies, mais n’avait enregistré aucun décès depuis 1975.

Cette situation a conduit à une campagne de boycott des produits en provenance de Chine et à l’interdiction de diverses applications. Le retrait des services devrait affecter la vie de nombreux utilisateurs en Inde. On estime que les services chinois comptent environ 300 millions d’utilisateurs uniques sur le marché indien, ce qui équivaut à deux tiers du nombre de smartphones dans le pays.

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A propos de l'auteur

Zineb

Enseignante en lycée, je m'intéresse à tout ce qui touche aux nouvelles technologies. #teamMac sur PerlmOl (je ne me sépare d'ailleurs jamais non plus de mon Iphone).

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