L’une des raisons pour lesquelles un système d’exploitation est si fortement attaqué est de détenir une grande part du marché. C’est pourquoi on trouve tant de bugs dans Windows, par exemple. Il en va de même pour les programmes que la plupart des utilisateurs d’ordinateurs utilisent, tels que Adobe Reader, le lecteur de fichiers PDF d’Adobe. Elle est tellement ciblée par les pirates informatiques qu’elle a été l’un des champions des attaques en 2009.Mais les attaques seront plus difficiles à cause de personne d’autre que Microsoft. Selon Adobe, le fabricant de Windows a contribué au développement de ce qu’il a appelé le mode protégé d’Adobe Reader. C’est un bac à sable, une sorte de champ clos qui, de manière très simplifiée, limitera ce qu’un fichier PDF peut ou ne peut pas faire lorsqu’il est ouvert. Le mode sera actif par défaut et devrait être disponible dans la prochaine version du lecteur.
Cette protection est basée sur une technique créée par Microsoft et mise en œuvre dans Windows en 2007 et dans la dernière version de sa suite d’applications Office. Dans la première version du mode protégé, les appels d’écriture de données seront contenus dans la sandbox, ce qui empêche les fichiers PDF malveillants d’insérer des virus sur votre ordinateur, par exemple. Dans les prochaines versions, Adobe prévoit également de limiter les appels de lecture de données, ce qui empêchera les fichiers PDF malveillants de lire les informations privées des utilisateurs.
Le premier qui fait un commentaire contenant l’adage populaire “sale parler du mal lavé” gagne le sceau du Capitaine Evidence. ?
