Venons-en à la succession des faits : Apple annonce l’iPad ; l’iPad est critiqué ; Apple lance la vente d’iPad ; l’iPad devient un grand succès ; la demande d’iPad dépasse l’offre, retardant même le lancement international ; Apple est obligé de limiter chaque client à l’achat de deux iPad pour éviter l’émergence d’un “marché noir” (ouf, fini !). Et comment a-t-elle fait cela ? En vérifiant par carte de crédit combien d’iPads cette personne avait déjà achetés. Mais récemment, un fait qui avait échappé à Apple a été mis en lumière : il y a encore des gens qui achètent des choses avec de l’argent, de l’argent liquide.
C’est ce qu’a tenté de faire une Américaine qui avait économisé 600 euros pour s’acheter le gadget qu’elle désirait. Elle a seulement essayé, parce qu’elle a été informée dans l’Apple Store que les ventes ne seraient faites que par carte de crédit ou de débit, “politique de l’entreprise”. Le problème est que cette dame, Diane Campbell, n’avait aucune de ces alternatives de paiement.
L’histoire a été portée à l’attention de la chaîne de télévision américaine ABC News (qui a enregistré le reportage dans la vidéo ci-dessous). L’affaire est devenue publique et Apple a ouvert les yeux à ce public qui préfère de toute façon payer en monnaie de papier. L’entreprise a alors commencé à accepter le paiement en espèces, il suffisait au client de créer un compte utilisateur chez Apple au moment de l’achat, grâce auquel le contrôle de la limite de vente serait effectué. Comme le compte serait nécessaire pour utiliser les applications gratuites et payantes de l’iPad, ce n’est pas une grosse affaire et garantit que personne n’est laissé de côté.
Oh, oui. L’histoire se termine également par une fin heureuse pour Diane. Elle n’a même pas eu à dépenser ses économies : Apple a envoyé un représentant chez elle pour lui offrir un iPad en remerciement de l’avertissement concernant la politique de vente exclusive.
