LG a annoncé en octobre le G Flex, un smartphone avec un écran courbé de 6 pouces. Bien que l’appareil n’apporte aucune fonctionnalité intéressante dans le logiciel pour tirer parti du format distinctif de l’écran, il y a une caractéristique intéressante qui n’a pas encore été mise en avant : selon LG, le dos du G Flex est capable de se guérir lui-même des rayures, ce qui laisse le boîtier du nouveau smartphone plus longtemps. Mais comment cela fonctionne-t-il en pratique ?
La semaine dernière, LG a publié une vidéo démontrant la durabilité de l’arrière du G Flex. Les images montrent des fils de bronze pointus que l’on brosse sur le smartphone. Les éraflures sont clairement visibles après quelques secondes, mais s’additionnent miraculeusement après deux ou trois minutes de repos.
Le problème avec la vidéo de LG est que le test a été effectué dans un environnement contrôlé, avec une température de 27,4ºC et un poids constant de 500 ou 750 grammes. Comment cette couche de G Flex se comporterait-elle dans des environnements réels ? Marques Brownlee a publié une vidéo sur sa chaîne YouTube pour montrer comment l’appareil guérit.
L’essai a été réalisé dans un environnement à plus basse température, ce qui a finalement ralenti la vitesse de “régénération” du G Flex. Malgré cela, les résultats ont été très positifs. Il a gratté le dos de l’appareil avec des clés et même un couteau. Les éraflures ne disparaissent pas totalement, mais elles deviennent pratiquement imperceptibles au bout d’un certain temps.
Les deux tests montrent que le G Flex possède non seulement un écran flexible, mais aussi un corps flexible. Après avoir appliqué une pression considérable sur le dos, le smartphone reste droit, mais reprend sa forme initiale en quelques secondes, tout neuf, sans dommage apparent. C’est-à-dire de l’extérieur : nous ne savons pas exactement ce qu’il advient des composantes internes, qui ne sont pas si flexibles.
