Selon MobileCrunch, Droid X dispose d’un verrouillage anti-modification qui détruit l’appareil si des modifications sont apportées. Bon, il ne la détruit pas littéralement en la faisant exploser en mille petits morceaux. Mais pire encore, la serrure le transforme en un presse-papier élégant sans aucune chance de récupération auprès de l’utilisateur. Une brique élégante.Le verrou se trouve sur une puce appelée eFuse, créée à l’origine par IBM en 2004 et qui corrompt délibérément le démarrage du système sur l’appareil s’il détecte que des modifications ont été apportées dans le secteur d’amorçage. Cela empêche, par exemple, l’installation d’un autre système à la place de l’Android fourni avec l’appareil.
Les développeurs sont furieux de la présence de cette puce et à juste titre, car pour réparer l’appareil, il faut l’envoyer à Motorola même, puisque seule l’entreprise possède l’équipement nécessaire pour défaire la “brique” de Droid X.
C’est l’équivalent d’acheter une maison et que les anciens propriétaires ne vous laissent pas entrer parce qu’ils n’aiment pas leurs vêtements. D’accord, j’avoue que l’analogie est un peu déroutante, mais ça se voit, non ?