Le gouvernement indien a montré mercredi ce qu’il appelle “la tablette la moins chère du monde”, destinée à la noble fonction d’offrir l’inclusion numérique aux millions d’étudiants et d’enseignants répartis dans tout le pays. Annoncé à New Delhi, l’Aakash – ou ciel, en français – est doté d’un écran de 7 pouces, de deux ports USB, d’une roue Android 2.2 et d’une batterie d’une capacité modeste de trois heures.
Il dispose également d’appareils photo pour les appels vidéo, d’un processeur à 366 MHz (et d’un processeur séparé pour la vidéo), de 256 Mo de RAM, de 2 Go de mémoire interne et de 2 Go sur une carte microSD et prend en charge la connectivité WiFI (en plus des options 3G). Tout cela à un prix équivalent à 65, garanti grâce à une série de déductions fiscales (et d’économies de matériel également).
Le premier lot d’Aakash a été remis par le ministre du développement humain du pays, Kapil Sibal, à 500 étudiants qui l’utiliseront lors de la phase de test. D’ici l’année prochaine, on s’attend à ce que 100 000 appareils supplémentaires soient distribués et que “dans les prochaines années” 10 millions d’appareils supplémentaires soient en circulation dans les écoles locales.
Selon le réseau d’information de la BBC, l’appareil a été développé par une société britannique appelée DataWind, qui devrait proposer d’ici la fin de l’année une version commerciale du modèle dans les magasins locaux pour l’équivalent de 170, sous le nom de UbiSlate.