Le Japon désactivera son dernier service de radiomessagerie. Exploité par Tokyo Telemessage et avec une couverture très limitée, les utilisateurs qui reçoivent encore des messages sur de petits appareils seront orphelins à partir de l’année prochaine.
Le pager est le type de technologie que beaucoup d’entre vous n’ont certainement jamais vu de leur vie. Il s’agit d’un appareil très populaire dans les années 80 et 90, qui reçoit des données par connexion radio et informe l’utilisateur à l’aide d’un écran monochrome. On peut y voir les numéros de téléphone, ou même un message texte.
Certains, plus modernes, permettaient même de répondre au message reçu et qui provenait d’une centrale qui en envoyait le contenu. Oui, la personne qui envoie le message est un opérateur et non l’utilisateur. Vous devez appeler l’entreprise, informer le texte et elle effectue l’envoi. Le déclin de la technologie s’est produit avec l’essor des SMS sur les téléphones portables et la communication par Internet, puisqu’il n’était plus nécessaire de payer une centrale pour envoyer le message à l’autre partie.
Au Japon, selon Tokyo Telemessage, il y a encore 1 500 appareils qui fonctionnent et qui reçoivent les signaux de la centrale. La société est la dernière à offrir encore ce type de service et la couverture pour que le téléavertisseur puisse recevoir le message est limitée dans la zone métropolitaine de la ville de Tokyo et dans les endroits proches de la capitale japonaise.
Ce qui est curieux, c’est que Tokyo Telemessage a cessé de fabriquer ces appareils en 1998 et que les derniers fonctionnent toujours parfaitement. Ce ne sera plus le cas à partir de septembre 2019, date à laquelle le service ne sera plus fourni.
Dans ses moments de gloire, le pic des utilisateurs a été enregistré en 1996 avec plus de 10 millions d’abonnés dans le pays.
