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C’est ainsi que Google veut aider à lutter contre zika

Google a annoncé jeudi (3) des initiatives pour aider à lutter contre le virus zika, qui inquiète la France et le monde entier d’une épidémie déjà reconnue comme alerte de santé publique par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce soutien est apporté en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Avec une épidémie particulière en France et dans d’autres pays d’Amérique latine, la maladie transmise par le moustique Aedes aegypti (qui est également responsable de la prolifération de la dengue et de la fièvre chikungunya) a été liée à la croissance des cas de microcéphalie. L’état neurologique fait que le cerveau du bébé ne se développe pas correctement.

Cette initiative est née de la difficulté à établir un diagnostic précis et à combattre la maladie. On estime que 90% des personnes atteintes du virus n’ont aucun symptôme, sans parler de Aedes ; nous savons déjà combien il est difficile de lutter contre Aedes.

“Cela signifie que pour combattre zika, les gens doivent savoir comment se protéger et soutenir les organisations qui peuvent aider à développer rapidement des diagnostics et des vaccins”, explique Google dans le post annonçant ces mesures.

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Ce problème a pris une dimension exceptionnelle au cours des derniers mois. Depuis novembre, selon Google, l’intérêt des recherches mondiales sur le virus a augmenté de 3 000 % ( !). La carte ci-dessous montre comment les recherches ont augmenté de manière significative dans le monde entier, en particulier depuis le début de l’année. L’explosion se produit en janvier :

L’expérience de l’entreprise dans l’analyse de ce type d’informations l’a amenée à prendre l’initiative dans le cadre du partenariat avec l’Unicef. En collaboration avec l’institution, en plus d’autres partenariats, Google entend cartographier les informations pour prévoir les épidémies, en plus de sensibiliser la population.

Des informations plus accessibles

Désormais, ceux qui font des recherches sur zika peuvent trouver des informations sur les principaux symptômes et traitements. Google fournit également des informations sur la propagation du virus afin d’empêcher la prolifération du moustique et de contribuer à enrayer la maladie.

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Sur la carte, il y a une brève description de la maladie, en plus de l’avertissement qu’elle doit être diagnostiquée et confirmée par des médecins. Les informations sont disponibles dans 16 langues différentes et seront mises à jour si d’autres alertes de santé publique sont émises.

Google sait que tout le monde utilise Internet à des fins de diagnostic et, pour éviter la désinformation, a conservé les principales données sur zika. Il n’est pas étonnant qu’aux États-Unis, le moteur de recherche dispose d’une base de données de plus de 900 conditions sanitaires pour que la population soit informée.

En outre, YouTube sera également utilisé pour diffuser des informations correctes sur la maladie. Google s’est associé avec le célèbre médecin français Dráuzio Varella, en plus de l’émission pour enfants Rue Sésame (ou Village Sésame, dans la suite du français), deux chaînes qui publient une série de vidéos sur le sujet, avec des conseils sur la prévention du zika.

Cartographie de l’information

Grâce à sa technologie de cartographie avancée, Google a annoncé qu’il avait mobilisé des employés qui se porteront volontaires pour aider l’UNICEF à mettre en place une plateforme permettant de prévoir d’éventuelles épidémies. L’équipe est composée d’ingénieurs, de concepteurs et de scientifiques.

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Comme ce programme de intelligence artificielle, la plateforme analysera les données climatiques et les modèles de migration pour voir où le moustique pourrait proliférer. L’objectif est d'”identifier le risque de transmission du zika et d’aider l’UNICEF, les gouvernements et les ONG à décider comment et où concentrer leurs ressources et leur temps” pour lutter contre le virus. Le système pourrait être utilisé pour de futures épidémies d’autres maladies.

Enfin, le chercheur a annoncé une contribution financière à l’UNICEF d’un million de euros pour aider à la diffusion de l’information, au diagnostic et à la mise au point de vaccins. L’agence a pour objectif de toucher environ 200 millions de personnes en France et en Amérique latine. De plus, les employés de Google pourront contribuer à un fonds de 500 000 euros US à l’UNICEF e l’Organisation panaméricaine de la santé.

A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

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