Facebook a subi une instabilité qui a endommagé des services comme Instagram, WhatsApp et Messenger toujours ce jeudi (14). Ce fut le plus grand “black-out” de réseau social jamais enregistré par Down Detector. Il fonctionne à nouveau normalement, et explique finalement ce qui s’est passé : la faute en revient à un “changement de configuration du serveur”.
“Hier, à la suite d’un changement de configuration du serveur, de nombreuses personnes ont eu des problèmes pour accéder à nos applications et services. Maintenant, nous avons résolu les problèmes et nos systèmes se rétablissent”, explique Facebook sur son profil Twitter officiel.
Selon le réseau social, l’échec n’était pas lié à une attaque DDoS ; il n’y a pas plus de détails officiels pour l’instant. “Nous sommes désolés pour le dérangement et remercions tout le monde pour leur patience”, déclare la société.
Facebook a subi le plus grand black-out de son histoire
Il s’agit de la plus longue interruption de service enregistrée par Down Detector depuis son lancement en 2012. Le co-fondateur du service, Tom Sanders, déclare à TechCrunch : “Nos systèmes ont traité 7,5 millions de rapports de problèmes d’utilisateurs tout au long de cet incident. Nous n’avons jamais vu une panne de courant à une telle échelle auparavant.
Pour les entreprises de surveillance de réseaux, il semble qu’il s’agissait d’un problème interne. “Étant donné la taille et les changements constants que ces fournisseurs de services web à grande échelle apportent à leurs applications et à leur infrastructure, il arrive que les choses s’effondrent, même entre les mains des plus compétents”, écrit la société ThousandEyes.
L’échec a été très grave et a affecté le fonctionnement de la “famille d’applications Facebook” qui comprend Messenger, Instagram et WhatsApp. Ils fonctionnent déjà normalement. Mark Zuckerberg veut unifier ses services de messagerie et offrir un cryptage de bout en bout sur tous.
Le black-out a servi à rappeler qu’il est important d’avoir des alternatives aux services Facebook. L’entreprise elle-même a utilisé Twitter pour publier ses communiqués, par exemple. De plus, Telegram a gagné 3 millions de nouveaux utilisateurs en 24 heures.
