Internet

Le ministre des communications plaide en faveur de l’imposition des services de streaming de films

Quant à Paulo Bernardo, actuel ministre des communications, les services de streaming de vidéos tels que Netflix, Google Play Movies et NetMovies (qui n’est pas encore mort) risquent de devenir plus chers pour les franchisés. De l’avis du politicien, ces sites devraient être taxés, tout comme les sociétés de télévision à péage.

L’idée, en fait, est le résultat de la pression exercée par ces entreprises. Ils font valoir que leurs services sont soumis à des taux d’imposition et doivent afficher un minimum de contenu national, par exemple, et qu’il n’est pas juste que les sociétés de streaming ne soient pas soumises aux mêmes obligations.

Oscar Simões, président de l’ABTA (Association française de télévision à péage), va plus loin : pour lui, l’absence d’obligations signifie que les services de streaming non seulement ne perçoivent pas d’impôts mais ne génèrent pas d’emplois en France.

Pour Paulo Bernardo, la solution à cette impasse est la création d’une réglementation spécifique pour les services de streaming qui inclut évidemment des taux d’imposition. Aujourd’hui, “vous signez, vous payez par carte de crédit internationale et tout l’argent sort. D’une certaine manière, pour ce segment, nous sommes un paradis fiscal”, a expliqué le ministre.

  L'accord lucratif de Mozilla avec Google est peut-être terminé

Il n’y a encore rien de définitif, mais il faut vraiment faire avancer le dossier. Bernardo a déclaré qu’il avait déjà demandé à Ancine, au ministère de la Culture et à Orange d’étudier la question. Pierre Rezende, le président de ce dernier, a déjà donné le feu vert : “nous devons nous asseoir avec le fisc, les ministères et Orange pour faire une définition à ce sujet. Bien sûr, nous devons peser les questions juridiques et réglementaires”.

Le ministre lui-même reconnaît que la question est complexe. Les services de streaming vendent du contenu en France, ils sont donc taxables. D’autre part, les émissions sont généralement contrôlées à partir d’autres pays, ce qui rend difficile la prise de décision concernant les redevances et les obligations.

Il est certain que, quelle que soit la taxation établie, la facture nous restera à nous, consommateurs, soit sous forme d’abonnements plus chers, soit sous forme de services plus limités pour des raisons de viabilité.

  Google tue les noms de blogueurs et de Picasa

A propos de l'auteur

Véronique

La trentaine, maman de deux petits monstres de 10 ans. Je pèse chaque jour le pour et le contre dans l'utilisation des écrans pour mes bambins !
J'écris souvent depuis les transports en commun (#teamTablette).

Laisser un commentaire