Présenté en mai 2009 et jouissant depuis d’une obscurité inconfortable, Wave n’a jamais été un des joyaux de la couronne de Google, qui a annoncé la semaine dernière que le service serait désactivé de façon mélancolique d’ici la fin de l’année, avec le droit de réutiliser certaines parties de son code sur d’autres sites, “comme une vieille voiture dont on aurait volé les roues”.Mais un groupe d’utilisateurs fidèles n’a pas été satisfait de la nouvelle et a créé un mouvement web appelé Save Google Wave, qui, comme prévu, demande à Google de changer d’avis sur sa décision.
“Wave est un outil précieux que nous utilisons chaque jour pour mener des projets de collaboration en temps réel. Aidez-nous à le maintenir en vie en diffusant la phrase “Save Google Wave””, dit le manifeste sur sa page d’accueil, qui contient également un lien vers un profil Twitter. Parmi ceux qui demandent au géant du web de revoir sa position figurent des physiciens, des chercheurs, des consultants d’entreprise et des professeurs.
Au moment où ce billet est écrit, la campagne a compté 24 059 abonnés et son profil Twitter a eu 1 037 adeptes – c’est-à-dire, loin d’être un leader d’audience. Mais tout n’est pas perdu, puisque la semaine dernière Novell a annoncé Pulse, un service sur les mêmes lignes dans la dernière vague, qui devrait être disponible “dans la deuxième moitié de cette année”.