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Les maisons de disques se plaignent du piratage dans les résultats de recherche Google (à nouveau)

Oui, la RIAA a de nouveau fait le traditionnel tapage sur le piratage dans les résultats de recherche des pages Google. Le groupe qui rassemble les plus grands enregistreurs de musique américains affirme ? ne ressent que le niveau ? que les efforts du moteur de recherche pour réduire la quantité de liens avec le matériel de tiers dans le réseau ne sont pas assez satisfaisants et a encore beaucoup de contenu pirate dans l’index du moteur de recherche.

Ils vont plus loin : ils se plaignent que les magasins de musique en ligne n’apparaissent pas avec la proéminence appropriée sur les pages de recherche. “Quoi que Google ait fait avec ses algorithmes de recherche pour modifier la position des sites en infraction, cela ne semble pas fonctionner”, indique le communiqué de presse.

Le site américain Verge rappelle bien qu’à partir d’août dernier, Google a pris une série de mesures pour réduire la présence de contenus illégaux dans les résultats. Les mises à jour de l’algorithme ont été conçues pour donner la priorité aux contenus qualifiés. Comme ils ont diffusé la technologie appelée Google Panda, par exemple, le moteur de recherche donne la préférence à l’analyse musicale plutôt qu’aux liens de téléchargement lorsque l’utilisateur recherche le nouvel album, par exemple, Justin Bieber.

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Cependant, comme Panda continue d’apprécier le matériel d’auteur, cela ne suffit pas pour la RIAA.

Les représentants du groupe ont publié une étude interne dans laquelle ils ont suivi les résultats pour les albums et les chansons figurant dans la liste des plus écoutés dans le magazine Billboard, référence pour ce type de top 10. Ils se plaignent notamment des “délinquants en série”, des domaines qui font l’objet de plusieurs plaintes dûment déposées auprès de Google, avec toute la procédure juridique que cela implique. La RIAA indique que 98 % des sites faisant l’objet de plaintes continuent d’apparaître dans les recherches.

Toujours selon les calculs de la RIAA, des services comme iTunes, Amazon et Music (je n’avais jamais entendu parler de celui-ci) “n’apparaissent dans les dix premiers résultats que dans un peu plus de la moitié des recherches”. L’organisation affirme que les sites pirates de grande marque ont huit fois plus de chances d’apparaître en prime time sur Internet.

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Pourquoi la RIAA n’est-elle qu’au sommet de Google ? Parce que nous parlons du plus grand moteur de recherche du monde, avec plus de 90% des recherches effectuées aux États-Unis. Et pourquoi Google se donne-t-il la peine de répondre, même sans y être obligé par la loi ? Parce qu’elle attache de l’importance aux bonnes relations avec les maisons de disques. Ils ont fréquenté YouTube et la boutique en ligne Google Play, qui vend du contenu légal pour Android et d’autres systèmes.

A propos de l'auteur

Ronan

Le Breton de l'équipe ! Développeur back-end dans une startup française. Internet des objets, domotiques, mes sujets de prédilection sont vastes. #teamLinux sur PerlmOl

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