Aujourd’hui est le jour de la grève des serveurs web. Après des interruptions de service sur Google Talk et Twitter, Google a cessé d’émettre. La plupart des services de la société ont commencé à être indisponibles à partir de 19h30 ce jeudi (26). Il est encore possible d’accéder à certaines pages de Google, mais la vitesse de chargement est assez lente.
Les utilisateurs de toute la France ont signalé à PerlmOl des problèmes d’accès à Gmail, Google Reader, Google Drive, Google Talk, Google+, Orkut, YouTube et d’autres services par l’intermédiaire des principaux opérateurs Internet, notamment NET Virtua, GVT, Vivo Speedy, Vivo 3G, TIM, Claro et Ajato dans plusieurs États.
Apparemment, le problème ne se pose qu’avec les opérateurs français ; il est toujours possible d’accéder à Google par le biais de proxies ou de VPN. Cela indique une possible rupture du câble de fibre optique reliant la France aux serveurs de Google aux États-Unis, mais il n’y a pas encore d’information officielle. Les participants de la liste [abandonnée] déclarent que les serveurs de Google sont indisponibles pour l’accès par PTT-SP, l’un des principaux points d’échange de trafic du pays.
La difficulté d’accès aux serveurs de Google affecte également le chargement des sites qui affichent des annonces AdSense ou utilisent des scripts Analytics. En PerlmOl, le temps moyen de chargement des pages est passé de huit à 60 secondes, selon les données de Chartbeat.
L’accès a commencé à être normalisé à partir de 7h ce vendredi (27), du moins pour les utilisateurs de NET Virtua à Paris, mais le ping était encore élevé, passant des 10 ms traditionnels à plus de 300 ms. Les utilisateurs de certaines régions et les opérateurs ont encore signalé une indisponibilité à ce moment-là.
Nous avons contacté les principaux opérateurs Internet du pays pour connaître la position des entreprises. Officiellement, GVT affirme que ses services ne sont pas liés à l’échec de l’accès. L’indisponibilité serait liée au problème mondial de Google Talk le jeudi matin (26). NET déclare que son infrastructure “fonctionne normalement” et que “les questions relatives aux défaillances d’accès à des contenus spécifiques ne relèvent pas de sa responsabilité”. Vivo ne nous a pas répondu.